Alors que les Verts vont tenter de ravir la seconde place à Angers dès ce week-end en obtenant un bon résultat à Valenciennes, combiné à un faux-pas angevin, une autre équipe souhaite se mêler à la course... Il s'agit de la surprise de la saison de Ligue 2 : Laval !
Hier, en conférence de presse, Olivier Frapolli, entraîneur des Tangos, ne s'est pas caché de ses intentions de jouer le coup à fond afin de monter directement en Ligue 1. Alors que Laval semblait sur-performer cet automne, les hommes de Frapolli prouvent qu'ils ne sont pas que le tube d'un début de saison.
Olivier Frapolli : "Aujourd'hui, on est à deux journées de la fin, à la deuxième place. On serait fou de nier ça. On a mérité d'être à neuf journées de la fin dans cette position. On a 17 points de plus que l'année dernière au même moment de la saison. Ça n'est pas rien, et il n'y a pas une équipe qui a fait mieux. Aujourd'hui, à neuf journées de la fin, on est à deux points de la deuxième place, et nous aussi, on a envie de se mêler à cette course-là. On ne fait pas partie des favoris, mais on va tout faire pour qu'on ait le droit de rêver le plus longtemps possible.
Aujourd'hui, on est plus proche du 2ᵉ que du 6ᵉ... Faire un barrage, c'est bien, mais pour aller au bout, c'est compliqué. Notre travail, c'est d'atteindre l'objectif (montée directe). C'est le message qu'on a fait passer pendant deux semaines aux joueurs."
Monter en Ligue 2 : "Je serais prêt à tout donner, sauf mon fils et ma femme !"
De son côté, Jimmy Roye, milieu de terrain de Laval, montre toute sa détermination et rêve en une inespérée accession en fin de saison comme il l'explique via des propos relayés par le Courrier de la Mayenne..
Jimmy Roye : "Personnellement, c'est un rêve, je n'ai jamais joué en Ligue 1 donc c'est un rêve, je suis un doux rêveur… Et c'est un objectif. Je serais prêt à tout donner, sauf mon fils et ma femme, pour signer en Ligue 1 demain. Bien sûr qu'on en parle, ce n'est pas un objectif ouvert, on ne va pas dire qu'on finira devant Auxerre ou Angers, mais on en parle.
On sent que nous ne sommes pas loin. On titille, on dérange, c'est bien d'être un chasseur à neuf journées de la fin. Je pense que c'est l'année ou jamais. Peut-être que l'année prochaine, on fera mieux. Mais je ne suis pas quelqu'un qui pense beaucoup à l'avenir. J'aime l'instant présent, je me dis que c'est maintenant ou jamais."
C'est facile d'être capitaine de cette équipe et ça me rend fier. Cette équipe rend fier les gens et ça me rend heureux. C'est agréable, les gens nous félicitent, mais j'essaye de les calmer en leur disant qu'il reste neuf matchs, voire treize. À neuf journées de la fin ce n'est plus inattendu. Six ou sept mois dans les cinq premiers, ce n'est plus trop une surprise. On mérite notre place, on n'a rien volé. Il faut continuer de rêver."