En ce mois de janvier, l'ASSE comme toutes les autres équipes du continent européen sont en cours de mercato. Un mercato hivernal différent de celui de l'été puisque les affaires sont plus difficiles à conclure. Et celui de janvier 2024 ne déroge pas à la règle.
En effet, en cours de saison, les clubs se montrent souvent gourmands pour laisser partir leurs hommes forts. Une façon de forcer à surpayer ou à attendre le mercato suivant plus long et plus propice à la construction d'un effectif. Seulement depuis les mercatos d'un calme plat sous l'ère Puel, le club vit des mercatos agités depuis trois saisons. L'ASSE fait face à un véritable fléau depuis maintenant trois saisons.
Un fléau identifié
Lors des trois dernières saisons, L'ASSE a libéré dix joueurs. En effet, pour certains d'entre eux, le club a même payé pour résilier à l'amiable (Gabriel Silva, Sergi Palencia et Jimmy Giraudon). Nous n'avons aucune informations supplémentaires sur les sommes que le club a payé afin d'obtenir les accords des joueurs, mais cela témoigne une nouvelle fois d'une gestion discutable. Ajoutés à cela, des joueurs vendus "gratuitement" comme Harold Moukoudi, Charles Abi, Lenny Pintor, Yvan Neyou, Adil Aouchiche, Gaëtan Charbonnier, Stefan Bajic et bientôt Victor Lobry (avec pourcentage à la revente pour certains).
Même si les départs sont bénéfiques afin de libérer de la masse salariale et éviter d'entasser des joueurs qui n'ont que très peu de perspectives au club, il est impossible de ne pas penser à l'aspect financier. Un fléau qui coûte au club de nombreux milliers d'euros...
Des nombreuses erreurs de recrutement
Sur les joueurs cités, elles sont pour la plupart des erreurs de recrutement d'une cellule qui ne vise que trop rarement juste. En s’appuyant régulièrement sur le réseau de ses entraineurs, la cellule de recrutement montre qu’elle peine à convaincre des joueurs de rejoindre le Forez. Régulièrement, les joueurs qui rejoignent le club le font par connaissance avec le coach (Irvin Cardona, le dernier exemple en date).
En effet, le club essuie de nombreux refus. Il semble même que dès lors qu'une concurrence s'installe sur un dossier (Mamady Bangre, Shavy Babicka, Alan Virginius), le joueur ne rejoint pas le Forez. Un problème de persuasion ? Un manque de perspective qui effraie ?
Dans une impasse pour le rôle d'ailier, le club va à nouveau devoir agir dans l'urgence. Espérons ne pas revivre les épisodes Ignacio Ramirez, Enzo Crivelli, Matteo Pavlovic ou encore Anthony Modeste...