Hier, nous publiions un article concernant la polémique née des propos de Bernard Caïazzo au sujet de Patrick Vieira. Nous y évoquions justement l'absence de polémique. Un article qui a fait réagir Bernard Lions, journaliste du journal L'Equipe, qui n'a pas hésité à comparer notre ligne éditoriale à la propagande Nazi installée par Joseph Goebbels durant la seconde guerre mondiale ! Intolérable et impardonnable !
Rédiger sur un site d'actualité portant sur l'ASSE s'avère finalement un véritable sport de combat. Donner son avis, argumenter, s'opposer, dénoncer... Autant de prises de position qui en définitive vous situent dans le paysage stéphanois. Autant d'avis qui vous opposent ou vous rapprochent également de courants. Il y aurait donc les pro et les anti...
Hier, nous avons appris que nous appartenions aux pro-Caïazzo. L'étiquetage est posé, il n'y a plus qu'à ouvrir les portes de l'abattoir ! Pourquoi sommes-nous d'un coup devenus pro-Caïazzo ? Tout simplement parce que nous avons osé prétendre, informations à l'appuis, que les propos de Bernard Caïazzo dans l'émission "Y'a pas péno" sur Europe 1 n'avaient absolument pas déclenché de polémique au sein du club. Que tout cela était stérile et qu'il fallait donc passer son chemin. Nous avons même indiqué en off à nos camarades d'Evect, qui lançaient le débat à juste titre, que nous allions nous positionner à contre-courant, histoire de ne pas alimenter l'idée que notre article était une attaque contre eux.
Tout aurait dû en rester là, mais c'était sans compter sur le grain de sel du journaliste Bernard Lions. Soyons clairs, depuis quelques mois, nous ne sommes pas fans de son travail. Déballer des bombes les veilles de match comme la liste noire ou le fait que Roland Romeyer soit un président illégitime : nous n'aimons pas. Balancer des chiffres portant sur les salaires et transactions de joueurs, laissant par exemple se répandre la légende que Loïs Diony est le plus gros transfert de l'histoire de l'ASSE, nous n'aimons pas. Se préoccuper de la climatisation qui ne fonctionne pas dans l'hôtel d'Oscar Garcia au lieu de nous narrer ses premiers pas en tant qu'entraîneur de l'ASSE, nous n'aimons pas. Finalement, posséder une carte de journaliste pour écrire des contenus aussi peu dignes d'intérêt et aussi approximatifs dans un grand quotidien sportif, ce n'est pas notre tasse de thé et c'est surtout bien triste. Mais nous ne sommes pas son employeur et sommes certains d'une chose : écrire c'est s'exposer. Par conséquent, chacun assume ses positions et vit avec ses idées en acceptant la critique. En revanche, jamais nous n'avons insulté M. Lions. Pourtant, hier soir l'infâme et le diffamatoire ont rejoint la mauvaise foi.
En effet, M. Lions qui nous fait l'honneur de nous lire, n'a rien trouvé de mieux que de nous taxer sur Twitter de site à la botte de Bernard Caïazzo, en référence donc à notre article précédemment cité. Un tweet gratuit et soutenu pour le coup par un autre journaliste que nous apprécions pour son travail mais qui semble s'être un peu égaré hier soir. Passons... Peuple-Vert.fr s'avère être le canal préférentiel de Bernard Caïazzo pour effectuer sa communication. Quel honneur. Nous, petit site amateur, soutenus par le président du conseil de surveillance de l'ASSE... Mais le plus beau, c'est en plus de nous taxer de menteurs ! Nous savons que l'hôpital se moque souvent assez ouvertement de la charité, mais à ce point... Prétendre que nous sommes des menteurs avec quels arguments ? Car quand nous démontons le travail de M. Lions, nous y apportons des sources, des chiffres et des faits. Hier, la réponse du journaliste était gratuite et pleine d'aigreur...
Bien évidemment, nous n'avons pas laissé ce tweet sans réponse et avons contre-attaqué.
Bernard. Vous êtes un journaliste supporter des Verts refoulé. Vos infos mercato étaient aussi ridicules que pathétiques. Et là, ça ne commence pas à se voir, c'est tout vu ! Pauvre journal l'équipe. .. tombé bien bas !! 😕
— Peuple-Vert.fr™ (@peuplevert) 6 octobre 2017
Une réponse qui aurait dû rester sans suite. Un uppercut en réponse à un coup de poing sous la ceinture... Fin du match. Et puis non, M. Bernard Lions a décidé d'en rajouter une louche. Une de trop. Nauséabonde et abjecte. Des paroles honteuses qu'il devra assumer, car il y a des sujets qu'il faut savoir éviter, des terrains minés qu'il faut savoir ne pas traverser. En d'autres termes, M. Lions s'est permis de comparer mon travail à la propagande installée par un certain Joseph Goebbels durant la 2ème guerre mondiale. Rien que ça...
Honte à vous M. Lions. Votre colère, votre aigreur et votre bêtise ne vous permettent pas tout. Comparer la ligne éditoriale d'un site d'actualité sur l'ASSE à la propagande installée par un antisémite convaincu, un homme qui a facilité la mort de centaines de milliers d'hommes, femmes et enfants durant la deuxième guerre mondiale est tout simplement infâme. Vous ne pouvez pas être aussi limité culturellement. Ce n'est pas possible. Vous avez hier soir franchi une ligne que peu franchissent. En écrivant cela, vous avez repoussé le football et l'ASSE très loin. Le sujet n'est plus de savoir si Bernard Caïazzo aurait préféré Patrick Vieira ou Oscar Garcia. Le sujet est de savoir si donner son avis sur un site amateur doit m'exposer moi, petit fils de résistant, à de tels propos de votre part. Mais qui êtes-vous donc pour me faire la leçon. Prétendre que le site dont je suis responsable ressuscite la propagande menée par un boucher Nazi ! Vous me demandez d'assumer ? Mais vous n'êtes pas Dieu le Père. Je n'ai rien à assumer du tout. En revanche, de votre côté vous allez devoir assumer les poursuites que j'envisage à votre encontre. Car la France, et cela ne vous aura pas échappé, est une démocratie dont le code pénal prévoit de défendre des personnes comme moi contre des gens comme vous.