Jacques Vendroux c'est une voix de stentor, celle qui m'a personnellement accompagné tous les samedis soirs lors des Inter Football sur France Inter, bien avant que Bein Sports ou Canal+ ne démocratisent le football à la télévision. Rappelez-vous, l'émission commençait par le formidable générique "Music" de John Miles... Une minute trente de pur bonheur avant d'écouter les interventions narrant les exploits des Tibeuf, Witschge, Moravcik ou encore Wohlfarth ! Le journaliste n'a jamais caché son affection pour l'ASSE et... Monaco. Il témoigne avant la rencontre de demain soir.
"C’est un match entre deux clubs que j’affectionne, que je vais forcément regarder et que j’aurais aimé commenter mais je ne peux pas me déplacer en ce moment à cause d’une fracture du fémur. Je pense que ce sera un match équilibré. Saint-Etienne va beaucoup mieux depuis quelques temps, même si c’est vrai que Monaco est au-dessus. C’est un match passionnant, excitant. ASSE - Monaco, c’est un véritable classique du championnat. C’est excitant de faire ce métier dans des matches comme celui-là. Je suis très sensible à cet aspect historique des clubs, ce côté légendaire. Saint-Etienne, Monaco, ce sont des clubs qui font partie de l’ADN du football français. De l’ADN de tous ceux qui suivent le football français. Et après vous avez des faiblesses. Pour moi, c’est Monaco, c’est Saint-Etienne, Lens également, pour mes origines. On dit que les journalistes ne doivent pas avoir d’équipes favorites, qu’ils doivent être au-dessus de tout ça, pour répondre à une certaine forme de déontologie. Je suis désolé, mais il y’a des équipes que j’aime bien. C’est comme ça. Si ça plaît, c’est bien, et si ça ne plaît pas, c’est pareil. J’ai adoré le Saint-Etienne de Larqué, j’ai adoré le Monaco de Puel et Ettori, celui d’Onnis".
Source : Planète ASM
