Dans une interview accordée au Progrès, Frédéric Paquet revient sur les sanctions liées à l'usage de fumigènes par les supporters stéphanois. Le club se situe ainsi entre le marteau (la LFP) et l'enclume (les ultras). Une situation qui pousse le club à tenir un double discours dont nous savons qu'il irrite dans les instances du football et des pouvoirs publics...

"Pour les fumigènes, on se retrouve entre le marteau et l’enclume. D’un côté, il y a la loi et les instances qui énoncent des décisions et des menaces. De l’autre, des ultras qui par esprit de révolte et identité ne font que renforcer le clivage. Quand on est dans le dialogue, la fédération instaure un climat de défiance et de confrontation vachement plus forte. On a une réunion la semaine prochaine, on va en discuter. On comprend les ultras qui disent, nous, on fait attention. Mais on est pénalisé quand les kops sont fermés. Le côté "les ultras sont des abrutis", ce n’est pas vrai. Quand vous prenez la typologie des groupes, c’est loin d’être ça. Ce sont des gens réfléchis, responsables mais là, on est confrontés à une question de principe et on est au milieu."