Epanoui et heureux de son choix de signer à l'ASSE, Wahbi Khazri donne la recette de ce qui fait de lui un joueur populaire chez les supporters et regretté lorsqu'il quitte un club. A l'ASSE, il a découvert  une famille et une ville qui "pue le football" !

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Wahbi Khazri - Source : France Football" text_size="20"]Je suis heureux d’être ici parce que je m’épanouis, parce que j’ai vraiment été bien accueilli par tout le monde, staff, joueurs, dirigeants, supporters, et ça aide beaucoup. Je prends du plaisir, j’essaie d’en donner, je me sens bien. Comment ne pas être content de mon choix ?

Je ne triche pas, je donne tout, et je pense que les gens le ressentent. Je sais ce que je vaux. J’ai mes défauts, mais je donne toujours le maximum pour le club dans lequel je suis. L’an dernier, j’étais prêté à Rennes et j’étais vice-capitaine, je pense que cela signifie quelque chose. Partout où je passe, j’essaye de transmettre certaines valeurs, de démontrer chaque jour combien c’est important de ne pas tricher. L’union dans un club, c’est essentiel pour avancer. Regardez le Real Madrid. Ils ont les moyens d’acheter tous les joueurs qu’ils veulent, mais s’ils viennent de gagner trois fois d’affilée la Ligue des champions, c’est parce qu’ils avaient un coach exceptionnel, Zizou, qui a su entretenir cet esprit de groupe, ce côté famille. C’est dans les moments difficiles que tu vois une famille. Je ressens ça à Sainté. Contre Nantes (30 novembre), on est à 0-0 à la pause. Dans d’autres stades, on se serait fait siffler. Ici, on vous encourage, on vous motive et on marque trois buts dans le dernier quart d’heure. À l’arrivée, tout le monde est heureux. Je retrouve la ferveur que j’ai connue à Bastia. Saint-Étienne, ça pue le football, les gens adorent ça. J’ai vécu la même chose à Sunderland où, chaque week-end, le stade est plein, que tu joues contre le premier ou le dernier.[/penci_blockquote]