A 31 ans, Gilles Cioni est un pilier de l’arrière-garde corse. Pour lui, la rencontre face à St-Etienne est une opération rachat après le carton encaissé à Toulouse la semaine dernière (0-4). Il annonce du « Bastia » dans la mentalité ! Tout un programme…

« J’espère que ça va se traduire par du « Bastia » dans la mentalité, dans l’état d’esprit, dans la solidarité. On a travaillé dans le jeu pour déstabiliser cette équipe de Saint-Étienne qui joue une place européenne. On doit se faire pardonner. Quand on est professionnel, il est important de pouvoir se regarder dans une glace et de se dire que on a préparé au mieux le match, qu’on a fait ce qu’on avait à faire. S’ils étaient meilleurs que nous et qu’ils nous ont battu ce sont les aléas du football mais au moins par rapport à nous, au club, à nos valeurs, aux supporters on n’a pas le droit de répéter cette nonchalance. À nous de tout faire pour gommer ça.

Notre rôle est de dire que le championnat n’est pas fini et qu’on ne doit pas laisser cinq matches. Personne ne nous a fait de cadeaux dans le passé. On a un respect à avoir, on a des valeurs, on représente un club, et au-delà, une île. À nous de resserrer tout ça pour finir du mieux possible. Je préfère être dans notre position à 43 points, qu’à 33 ou 37. Si on avait pu en avoir 50 on les aurait pris. Prouvons-nous à nous-même que l’on peut aller chercher mieux, ou en tous cas, donnons nous tous les moyens de prendre le plus de points. Le classement est important financièrement pour le club.

Quand on chute, est-ce qu’on a la force de caractère de se relever ou est-ce qu’on doit toujours attendre que quelqu’un vienne le faire ? Non, on est des adultes, on sait se prendre en main et faire passer les messages. »

Source : Site officiel du SC Bastia