Stéphane Moulin, l'entraîneur d'Angers que l'ASSE affronte ce samedi soir, est revenu longuement dans les rubriques de France Football sur l'aventure de Jonathan Bamba en terre Angevine la saison dernière (prêt de 6 mois à partir de Janvier). Celui-ci regrette que le club n'ai pas réussi à garder le jeune international Français au termes de la saison, et sent chez le joueur un potentiel pour réussir au haut niveau. Il avoue également avoir ressenti des relations tendues entre le joueur et les dirigeant Stéphanois.
"Jonathan correspondait au profil dont on avait besoin, à la fois technique, rapide et physique et puis aussi, il faut le souligner avec un bon état d'esprit. Il est très généreux sur le terrain, très collectif, travail beaucoup, est à l'écoute du staff et des anciens. Ses qualités sont assez rares chez un joueur de foot. Il a la vitesse et le fond, la caisse pour tenir un match entier à un bon niveau. Il avait la rage de montrer et de prouver qu'on ne lui avait peut-être pas forcément fait confiance alors qu'on aurait dû, il avait beaucoup de choses à prouver à lui et aux autres !
Je regrette vraiment qu'on n'ait pas pu prolonger l'aventure avec lui. C'est un joueur que l'on voulait absolument garder. Je considère qu'il était le prêt idéal pour compléter notre effectif. Il voulait aussi absolument rester chez nous une saison de plus mais le problème, c'est qu'il ne nous appartenait pas et c'est ce qui a créé aussi un petit peu de tension à Saint-Étienne entre les dirigeants et lui. Il est quelqu'un de très sincère et sensible. Il voulait aussi, en guise de reconnaissance par rapport à ce qu'il a su trouver chez nous et à ce qu'on a pu lui apporter, nous remercier de la confiance que nous lui avons donner. Je pense qu'il aurait aimé poursuivre avec nous mais dans le foot on ne fait pas toujours ce que l'on souhaite.
Je l'ai eu quelques fois au téléphone depuis cette été, et je ne pense pas qu'il ai changé dans le mauvais sens. J'ai vu une évolution chez l'homme, je le trouve plus sûr de lui. C'est peut-être pour ça qu'on dit qu'il aurait pris la grosse tête. Mais il a pris confiance en lui, ça se voit et ça se sent. Il prend plus ses responsabilités et il avance doucement vers la maturité."