Longtemps entraîneur adjoint et de la réserve de Dijon, Stéphane Jobart était l'an passé l'adjoint de Rudy Garcia à l'OM. Il aura cette année pour la toute première fois les rennes d'un club professionnel au DFCO. A l'aube de cette nouvelle saison, il commente la préparation de son groupe et la première rencontre de ses hommes qui seront opposés à l'ASSE ce samedi à 20h.
J’ai bien aimé l’implication des joueurs sur la préparation, donc je sais que ceux qui seront sur le terrain samedi seront prêts. C’est une bonne nouvelle. Il y a un peu d’impatience depuis le début de la semaine. Se préparer, c’est bien. Jouer, c’est mieux. On a hâte que la saison 4 (consécutive) du DFCO en Ligue 1 débute. La saison 3 a été douloureuse, donc je pense que tout le monde est impatient, comme dans les séries Netflix, pour voir la saison 4 débuter.
C’est bien de recevoir un club européen, un club mythique, pour commencer la saison. C’est un club qui aura peut-être aussi des soucis de préparation. L’effectif n’est peut-être pas tout à fait rodé. On compte bien les bousculer samedi à Gaston-Gérard.
Les joueurs qui viennent au club ont et auront un caractère affirmé. Ils ont une âme de leader. On a déjà pu s’en apercevoir à travers les entraînements, et enfin, j’ai des joueurs qui parlent. Ça communique sur le terrain, et cela nous permet, je pense, d’être plus performant défensivement. C’est un des gros chantiers du DFCO. Les joueurs qui sont arrivés vont nous apporter ce vécu-là.
Mon premier match pro comme coach ? Je sais que j’ai un match à diriger samedi soir. J’aurai peut-être un petit pincement au cœur en montant les 5 marches qui permettent de sortir du tunnel, puis après je serai rattrapé par la gestion du match. Tout simplement. Je l’aborde avec beaucoup de sérénité et beaucoup d’envie aussi. Je pense pouvoir gérer mes émotions. A partir du moment où l’on reste concentré sur l’analyse des débats et sur ce que l’on pourrait corriger, on oublie vite l’entourage.
J’ai tenu à être présent sur le terrain pour marquer le territoire, quelque part, pour imposer ma patte, mes méthodes de travail et mon management. Sur le moyen terme, l’objectif est de prendre un peu de recul sur les séances pour laisser mon staff prendre la main et d’agir de manière plus chirurgicale. Pour que ma parole ait du poids. L’idée est de me concentrer sur les points essentiels que je souhaite faire acquérir à mes joueurs. »
Je trouve que mon équipe court beaucoup trop. Et moi, je voudrais que mon équipe court mieux. Il y a des zones à défendre pour chacune des lignes, et on s’éparpille un peu de partout... J’invite mes joueurs à en faire moins pour être plus efficace. Il faut faire plus dans le qualitatif que dans le quantitatif. C’était un peu notre credo : beaucoup courir, faire des efforts pour exister en Ligue 1. Mais aujourd’hui, je pense que mes joueurs ont de l’expérience et qu’ils doivent faire les efforts aux bons moments.
