Jacques Rousselot n'est pas content, mais pas content du tout suite aux déclarations de Bernard Caiazzo. Un petit rappel s'impose afin de bien saisir de quoi il en retourne :

" La Ligue 2 reçoit 80 millions d’euros, alors que son appel d’offres rapporte 15 millions. Nous sommes d’accord pour la solidarité mais, aujourd’hui, le sentiment des clubs de Ligue 1 est que l’on ne pourra jamais réformer. La Ligue 2 n’est pas confrontée à la concurrence européenne. Il y a un ras-le-bol. Il y a maintenant une volonté de se séparer de la Ligue 2, pour faire comme en Premier League ou en Serie A. On est dans des mondes différents, on est tirés vers le bas par la Ligue 2. La concurrence européenne nous oblige à une séparation Ligue 1 – Ligue 2, car nous n’avons pas les mêmes contraintes. Une entreprise qui n’est que sur l’Hexagone, comme c’est le cas de la Ligue 2, ne peut pas penser comme une entreprise qui subit une concurrence internationale comme la Ligue 1. Ce n’est pas que la concurrence sportive au niveau des Coupes d’Europe, mais c’est aussi une concurrence fiscale, sociale et économique. La Ligue 2 n’est pas concurrencée sur les salaires de ses joueurs par la Serie B italienne ou la 2.Bundesliga allemande, mais c’est vrai également sur d’autres sujets. Quand on constate qu’un club comme le LOSC paie autant de charges sociales sur ses joueurs que les 18 clubs de Bundesliga réunis, c’est monstrueux ! Quand l’ASSE paie autant que le Real, le Barça et les 18 autres clubs espagnols, c’est consternant. "
Une prise de position tranchée mais qui encore une fois dénonce la lourdeur fiscale française ! Le bon combat est-il de répartir différemment le gâteau des droits TV ou bien de demander à l'Etat de taxer moins ? Question très politique... En tous cas, le président de Nancy, Jacques Rousselot dont le club redescend en ligue 2, n'aura pas mis longtemps à réagir !

" C’est une trahison qui va laisser des traces. Elle va contribuer à une fracture entre le monde amateur, la Ligue 2 et certaines équipes, soi-disant de l’élite, qui la jouent perso et oublient d’où elles viennent. Quand j’entends Bernard Caïazzo, je me demande où était Saint-Etienne il y a douze ans… C’est pitoyable de balayer d’un revers de main les acteurs de L2. Ce n’était pas prévu comme ça mais ça a été la journée des longs couteaux. L’individualisme et la vision à court terme prévalent. On devrait tous être solidaires. Mais dans le foot, quand on peut mettre le pied sur la tête du voisin… "

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