Romain Hamouma est un footballeur comme on en voit de moins en moins. Il ne court pas après l'argent ou encore après une sélection nationale à tout prix. Romain Hamouma c'est un peu le gendre idéal du côté de l'ASSE. Bien dans sa tête, bien dans ses baskets, à l'image de son capitaine Loïc Perrin. Il évoque dans l'Equipe ses choix de carrière et ses perspectives...

Jouer à l'étranger

Ça m’a toujours attiré. Mais je n’ai jamais eu ce club que je désirais, et je ne veux pas partir pour partir. Jouer des matches galères et le maintien pour gagner plus d’argent ? Ça ne m’intéresse pas. Franchir des paliers, jouer le haut du panier et gagner un titre, ça, oui. C’est pour ça que je suis resté à Saint-Étienne, par ambition. Je suis très fier d’y avoir signé et j’y suis très heureux.

Être international algérien

Je ne me sens pas algérien et je ne suis pas un opportuniste. Mon grand-père paternel n’a jamais parlé de l’Algérie. Quant à mon père, il est né en France et ma mère est française. Ce n’est pas parce que je n’ai jamais été sélectionné en équipe de France que j’allais me rabattre sur la sélection de l’Algérie. Je comprends que certains puissent le faire. Mais ce n’est pas ma façon de penser.

Sa conception du métier de footballeur

Le plaisir, un projet, ça me parle. Il faut que je sois heureux dans mon métier pour l’être à la maison. Même s’il est important car une carrière est très courte, je n’ai jamais choisi un club ni joué pour l’argent. Les challenges, les primes, tout ça, je n’en sais rien. Je kiffe le foot et je compte y jouer jusqu’à trente-cinq ans. En fait, non, j’y jouerai tant que j’aurai envie d’avancer. Après, si c’est pour que ce soit sur des champs de patates et commencer à reculer, j’arrêterai.