Les anciens Verts se succèdent aux micros de nombreux médias afin de réagir à la remontée de l'ASSE en Ligue 1. Fousseni Diawara et Kader Ferhaoui ont donné leur avis sur l'équipe qu'il faudrait construire la saison prochaine. Un mercato pour tout changer ou pour la stabilité ?
Avec 11 départs et 9 arrivées (mercatos d'été et d'hiver confondus) lors de sa dernière remontée en Ligue 1, en 2004, l'ASSE n'avait pas fait dans la demi-mesure au moment de construire un groupe pour se maintenir durablement dans l'élite. À l'époque, Garrido, Feindouno, Camara ou encore Ilunga, étaient venus renforcer un groupe qui avait certes flambé en Ligue 2 mais qui avait besoin d'un sérieux lifting.
L'intersaison devrait permettre aux décideurs de pointer les postes à renforcer et les profils à attirer. Faut-il tout chambouler ou bien prôner la stabilité ? Deux anciens Verts ont leur avis...
Un mercato qui ne doit pas tout chambouler ?
Fousseni Diawara : "J'ai vécu la fin du barrage à Metz comme un supporter. Et après, j’ai fait trois tours, j’étais sur ma planète. Je suis heureux, c’est magnifique. Des garçons comme Pétrot ou Chambost sont des exemples de résilience. Ils sont partis puis revenus pour jouer et monter. Il y a des jeunes formés au club, comme Moueffek ou Nadé, et d’autres qui se fondent dans les valeurs stéphanoises, comme Larsonneur ou Cafaro. La saison prochaine, le maintien est la priorité. Il faut conserver l’ossature de ce groupe et l’étoffer dans des postes clefs." (Source : Le Progrès)
Kader Ferhaoui : "Cette montée me rappelle des souvenirs, surtout par rapport à l’engouement du public. Une page se tourne et j’espère que ça va repartir du bon pied. Il faut voir ce que les nouveaux propriétaires vont faire de Saint-Etienne. Il faut d’abord stabiliser le club. Le coach a fait du bon boulot et a envie de rester… Il y a une grosse ossature, une colonne vertébrale qui se dessine. À Saint-Etienne, c'est l’état d’esprit qui fait la différence. Après une montée, avec la dynamique, il n’y a pas besoin de faire beaucoup de changements." (Source : Le Progrès)