Mathieu Debuchy s'est livré dans le Parisien du jour. Une longue interview dans laquelle il aborde notamment son arrivée à l'ASSE et l'équipe de France. Extraits.
"Je suis vraiment très heureux de la situation. J'avais cette envie de retrouver les terrains le week-end, de reprendre du plaisir. Après, ça n'est jamais évident d'arriver au mercato d'hiver. Surtout que ça s'est fait dans les derniers jours. Avec pas mal de stress. Pour être honnête, je ne pensais pas moi-même que ça allait aussi bien se passer, aussi rapidement.
Quand on ne fait que s'entraîner et que le week-end, on n'est pas dans le groupe, le plaisir s'en va. [...] La finalité ce sont les matches, et si le week-end vous êtes chez vous devant votre télé, c'est compliquer à gérer. On apprend de ces moments difficiles.
C'est marrant, je reçois des messages de personnes dont je n'avais plus de nouvelles depuis 3 ans. Des gens qui se réveillent maintenant et me recontactent.
Il y a toujours des risques à signer dans un club en pleine crise. Mais moi ça ne m'a pas fait peur. En 2013, quand je signe à Newcastle, ils étaient mal en point aussi. Ce sont des situations au contraire qui me motivent encore plus. Je n'ai pas senti de gros malaise dans le vestiaire, de panique dans le club. Malgré les résultats, j'ai trouvé un groupe qui vivait bien. Après mon arrivée, on avait très vite un match à Amiens (succès 2-0), je n'ai pas eu le temps de cogiter. J'ai eu de la chance.
Retourner en sélection reste un objectif. Ma priorité, c'était de rejouer, de reprendre du plaisir et d'aider l'ASSE. Mais je voulais aussi me donner les moyens de prétendre à une place dans la liste (ndlr : de Didier Deschamps). Quand on a été en équipe de France, quand on y a goûté et qu'on n'est pas dans la liste, il y a toujours une petite déception."
Source : Le Parisien
