Nathalie Boy de la Tour (Présidente de la LFP) et Didier Quillot (Directeur exécutif de la LFP) ont accordé une longue interview à L'Equipe. Ils y réaffirment leur volonté de lutter contre les fumigènes tout en admettant qu'il faut explorer des solutions alternatives. Concernant les interdictions de déplacement, ils voient du mieux.
Pour les fumigènes, Didier Quillot réaffirme la position de la LFP qui ne fait qu'appliquer la loi française, à savoir que "les fumigènes sont dangereux et interdits. C’est tolérance zéro. Leur utilisation est en baisse".
En effet, depuis le début de saison l'emploi des fumigènes à reculé de 35% (601 allumages à ce jour contre 924 l'an passé à la même période). Ce n'est certainement pas à Geoffroy Guichard que le recul s'opère, cependant, de nombreux groupes de supporters moins engagés ont certainement entendu les menaces de sanction et préféré calmer le jeu afin de ne pas provoquer une fermeture de tribune. Dans ce combat, la baisse de l'allumage de fumigènes ne pourrait être le résultat de fouilles plus efficaces tant il apparaît aujourd'hui facile d'en introduire dans un stade.
Nathalie Boy de la Tour, la présidente de la Ligue, n'est toutefois pas fermée aux innovations qui pourraient permettre aux supporters d'animer les tribunes grâce à des engins pyrotechniques moins dangereux. Pour cela, elle propose d'« étudier les innovations technologiques qui pourraient constituer une alternative ».
Enfin, concernant les déplacements de supporters, les deux dirigeants de la LFP répondent en coeur : « Notre ambition est que les fans adverses puissent se déplacer. Les interdictions de déplacement ont d’ailleurs aussi baissé », assure Didier Quillot. Là encore, tous les clubs ne sont pas à ranger dans le même tiroir...