Jean-Louis Gasset savoure l'approche du money time. Tous les voyants sont au vert et l'ASSE a les cartes en main pour l'Europe. Le vestiaire vit bien et l'expérience de ses joueurs doit être un atout dans cette dernière ligne droite. Cependant, se dresse ce dimanche Reims qui aura également une belle carte à jouer...

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Jean-Louis Gasset - Source : Asse.fr" text_size="20"]C’est ce que l’on avait imaginé après avoir joué les très grosses équipes en février et en mars. On avait besoin d’une série et on vient d’engranger 10 points sur 12 possibles. Il nous reste 6 matches à jouer. Tout le monde se bat dans le championnat, que ce soit dans le bas du tableau, pour l'Europa League ou la Champions League. Peu d’équipes n’ont plus rien à jouer. Pour les autres, tout est difficile. C’est notre cas. Tout le monde arrive en forme pour le money time. C’est encourageant.

Quand vous choisissez des joueurs, vous choisissez aussi des hommes. Pour bien vivre, il faut des bons pros et des bons jeunes, disposés à apprendre. Dans le vestiaire, il y a une bonne ambiance et, obligatoirement, c’est un atout. Quand tout se passe bien avec la direction, avec le public, tout le monde est content. En revanche, il ne faut pas se relâcher. A Amiens, on a vu qu'on pouvait être surpris quand on était un peu moins bien. On n’a pas le droit de se relâcher. L’avantage que l’on a, c’est d’avoir des joueurs expérimentés, qui connaissent le haut niveau.

Il faut que les cadres, qui connaissent les matches couperets, s’adaptent à la situation. On prendra un maximum de points si l’on fait peu d’erreurs lors des 6 derniers matches de la saison. Ces joueurs savent ce que ça veut dire. À des Debuchy, des Perrin, des M’Vila ou des Khazri, vous n’avez pas besoin de leur expliquer deux fois ce que vous attendez d’eux.

Dimanche, nous aurons un match difficile. Parce que Reims est la surprise du haut de tableau. Cette équipe surfe sur une dynamique qui date de la saison dernière, quand elle avait survolé le championnat de Ligue 2. Avoir 48 points à ce stade de la saison est magnifique pour un promu. Quand on bat Lyon, Marseille, Rennes et que l’on fait match nul contre Lille, on peut avoir l’ambition légitime de battre Saint-Étienne. Et Reims l'aura dimanche. À l’aller, il avait fallu des buts importants à des moments importants pour avoir un match un peu plus facile en deuxième mi-temps. On considère Reims comme un adversaire direct.[/penci_blockquote]