Ghislain Printant est un adjoint heureux. L'ASSE se porte beaucoup mieux et la fin de championnat, annoncée comme un long chemin de croix en décembre, pourrait apporter une belle surprise au club. Il n'oublie pas également qu'il a été un grand supporter des Verts en 76, jusqu'à se rendre à Glasgow affin d'apporter sa voix au Peuple Vert auquel il appartient forcément...

"On a travaillé en s’efforçant de ramener de la confiance, en faisant ce que Jean-Louis Gasset souhaitait. Le club a été à l’écoute pour apporter les retouches qu’il fallait. Elles ont été faites progressivement mais depuis que tout le monde est là, l’équipe a un tout autre rendement puisqu’on est sur une série de 8 matches sans défaite. 

Dans ce métier, on a toujours la crainte de ne pas réussir. Le 30 décembre, quand on a redémarré, on savait l’ampleur de la tâche, ce qu’il fallait y mettre pour remplir notre mission. Maintenant, on attend avec grande impatience les 42 points. On voulait atteindre le plus vite possible cet objectif pour ne pas vivre dans l’angoisse. Il ne faut pas sortir de là, même si on peut être ambitieux. On a envie de faire mieux, on en rêve tous. On peut se dire, pourquoi pas… Aujourd’hui, il reste huit matches, on est plus que dans les temps.

Jean-Louis est en phase d’observation tout au long de la semaine et garde son énergie pour le match du week-end. Il a une grande confiance en son staff. Je sais ce qu’il attend, où il veut aller avec son équipe. C’est un travail bien précis dans lequel il faut mettre de la convivialité, de l’enthousiasme, des échanges, pour que les garçons adhèrent à ce que l’on leur propose.  Depuis le début, on n’a qu’à se louer de cette adhésion. Ils ont compris le message du coach. Il y a un rapport entre ce qu’on leur demande toute la semaine et ce que l’on va avoir à faire le jour du match. Il faut amener les gars dans notre sillage. C’est pourquoi je vis les séances avec eux. Je suis très proche des joueurs, je les aime."

Quand pour conclure, on lui demande ce que ça lui fait d'être dans le staff de l'ASSE aujourdhui, il répond ému : "Une grande fierté, oui, une grande fierté. Et puis, ce public, c’est quelque chose. Lors du premier match de l’année, contre Nîmes, l’atmosphère était bizarre. En rentrant aux vestiaires, je n’étais pas rassuré. Mais si vous leur donnez ce qu’ils attendent, les supporters ici sont fantastiques."

Source : Le Progrès