Les scènes de joie qui ont suivi le but de Wahbi Khazri et la sortie des joueurs stéphanois à l'issue du Derby ont pu paraître disproportionnées du côté de nos meilleurs ennemis lyonnais. Ce n'était pourtant que l'expression d'une délivrance, une joie extrême après être passé si proches de ce but qui nous a fuit pendant 94 minutes. LeLiberoLyon.fr, plutôt que de tomber dans la moquerie de premier degré, a rendu hommage à cette joie finalement signe qu'un Derby est tout, sauf un match comme les autres ! Extraits.

" Les Stéphanois ont gagné la Coupe du monde ou ils ont juste fait nul dans le Derby ? » L’idée est beaucoup revenue dans la bouche des supporters lyonnais depuis le 1-1 de dimanche dernier. S’il ne faut pas sous-estimer l’impact de la déception dans ce discours, il nous semble tout de même étrange. [...] Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre pourquoi un but dans les arrêts de jeu décuple le plaisir bien au-delà du simple bilan comptable et du point arraché. Surtout face à un rival. Le coup franc de Karim Benzema en 2008 est resté dans toutes les mémoires lyonnaises, quand bien même l’OL n’avait pas besoin de ce point pour être champion en fin de saison.

Il est au fond plutôt flatteur de voir que le Derby provoque de telles émotions et que l’OL reste un adversaire spécial.

Car un discours approchant existe aussi au-delà de Givors. On a trop souvent vu des Stéphanois se plaindre de Lyonnais en mode « Même pendant la coupe d’Europe ils ne peuvent pas s’empêcher de penser à nous » suite à des banderoles ou des chants à la 42e minute. Même pendant qu’on fessait le Real Madrid de Zinedine Zidane et Ronaldo, on avait une petite pensée pour David Hellebuyck et Sébastien Mazure. Quelle plus belle preuve d’amour, ou en tout cas d’amour du Derby ? "

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