Bernard Caiazzo, président du syndicat "Première Ligue" regroupant 19 clubs de Ligue 1 (seul Guingamp n'y adhère pas), évoquait hier dans l'Equipe les tensions existant avec l'UCPF regroupant l'ensemble des clubs de Ligue 2 et Guingamp.

Au-delà du référé intenté par l'UCPF afin d'empêcher la LFP de réunir son conseil d'administration, c'est une nouvelle fois de la scission entre la L1 et la L2 dont il a été question, et ce afin de redonner du poids à l'élite du football français.

"Ce référé inutile, stupide et perdu par l’UCPF a pour conséquence de faire capoter une négociation qui était proche d’aboutir. Dans ce contexte, les clubs de Ligue 1 ne souhaitent plus poursuivre les négociations. Et peu importe les conséquences. Ils ont décidé de renoncer à accorder à la Ligue 2 les garanties financières sur la période de dix ans, précédemment évoquée. Ce qu’ils s’étaient promis de faire : tout mettre en œuvre pour fortifier le football français. Ils n’abandonneront sûrement pas la Ligue 2 mais ils agiront par le biais de rapports plus individualisés. La solidarité sera moins collective. [...] Imaginer que des clubs de Ligue 2 sont plus représentatifs que PSG, OM, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, Lille, Nantes ou Monaco, relève plutôt du domaine du fantasme et de la fiction. La Ligue 1 souhaite devenir autonome par rapport à la Ligue 2, à l’image de ce que l’on constate en Angleterre et en Italie. En échange, elle lui garantissait les mêmes ressources sur une période de dix ans. C’est une sécurisation financière importante de son activité que l’on peut évaluer à 800 M€. Autonomie ne signifie pas séparation absolue car il existera toujours une forme d’interdépendance entre les deux divisions."

Source : L'Equipe

Afin de compléter cette information, il est utile de signaler qu'hier, la LFP a accordé une subvention aux deux syndicats patronaux de 800 000€ pour "Première Ligue" et de ... 400 000 € pour l'UCPF... La différence étant motivée au regard des grosses réserves accumulées par l'UCPF durant ces dernières années... On a le droit de penser qu'il n'y a pas que ça...