Olivier Dall’Oglio, plus détendu mais très concentré sur la rencontre de dimanche, et Lazlo Bölöni, très énervé, se sont exprimés au micro de BeIN Sports après la rencontre. Il y avait deux discours et deux ambiances bien différentes…

 

Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « Cette victoire, déjà, c’est une très bonne chose. Par le résultat et par la manière aussi. On peut regretter le but que l’on a pris. Encore sur corner, c’est dommage. Je suis content de ce qu’ont produit les joueurs. Dans le jeu, dans la discipline, dans l’intensité, c’est ce qu’on avait demandé. Il y a eu des situations où on a mis deux buts. On sait que ça sera très dur à Metz, mais c’est la mi-temps et on a un but d’avance, et ça, c’est déjà énorme.

On a beaucoup travaillé sur la récupération déjà, mais on a aussi beaucoup travaillé sur le mental. En fait, il faut mettre du positif. À un moment donné, on sentait qu’on était dans une épreuve et qu’on n’était pas très bien. Ce que j’ai dit aux joueurs tout à l’heure, c’est qu’avant de rentrer, je pense que les obstacles qui se sont présentés sur les derniers matchs, avant le dernier match de Rodez, nous ont aidés. C’est dans la difficulté qu’on s’est transcendés. J’avais senti déjà sur le match de Rodez, le dernier, qu’il y avait quelque chose de différent, de plus maîtrisé et de plus intense. »

« On va travailler avec le staff ce soir. »

« La fatigue accumulée ? Je pense que le groupe est mobilisé. On verra les états de forme dans deux jours déjà, voir comment les uns et les autres récupèrent, c’est la première des choses.
On ne va pas se hâter. J’ai des joueurs derrière qui seront plus frais, effectivement, qui peuvent nous amener quelque chose de vraiment intéressant, ça c’est sûr. Qui vont avoir un rôle à jouer prépondérant, ça c’est certain. Donc en fait, il y a la récup et puis il y a la préparation mentale de ce match, la détermination qu’on va y mettre derrière. Mais si on est prêt mentalement, parfois on ne sent presque plus la fatigue…

La vraie finale c’est dimanche. Maintenant on le sait, la préparation mentale et psychologique est différente qu’une manche allée quand il y a encore la possibilité de se rattraper derrière. On va quand même analyser le match. On va travailler avec le staff ce soir. Je pense que, soit demain, soit après-demain, on aura le temps de travailler avec le groupe sur ce qu’on peut améliorer, ce qu’on peut amener de plus. C’est surtout ça, le travail avec la récup’. C’est tactique et récupération. »

Bölöni : « C’est une faute professionnelle et il faut résilier son contrat »

Margot Dumont introduit l’interview en expliquant qu’elle a interviewé Mathieu Udol qui disait qu’il y avait un manque d’envie, un manque d’impact.

László Bölöni (FC Metz) : « S’il y a un manque d’envie, alors c’est une faute professionnelle et il faut résilier son contrat. S’il n’a pas eu envie de jouer… Non, non, laisse-moi, ce sont des co….. ! On accepte parce qu’il s’appelle Udol, Boloni ou Dreossi. Ce sont des erreurs de communication. Comment est-il possible de dire que quelqu’un n’a pas eu envie ? Les peut-être et les suppositions, on les laisse de côté. Je ne veux pas qu’on s’exprime sur des choses qui ont été dites. Donnez-moi un autre sujet.

On a vu des failles. On a vu une faute d’Udol et d’Oukidja, les deux qui ont parlé avec vous. C’est un match de football avec du stress, mais qu’il faut être capable de gérer ça. Selon moi, si on gagne 3-4-5-0, c’est ça la situation. C’est ça la situation, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous réponde ? Il faut gagner. Dans le contenu, il faut être positif, il faut donner son maximum après une saison extrêmement lourde, surtout psychologiquement, même si maintenant j’écoute ce que disent les joueurs… (il part en colère) »