Une lueur d’espoir, un plaisir visuel, un amour de pied droit, une conduite de balle soyeuse. Tant de qualificatifs mélioratifs permettent de qualifier les performances de Benjamin Bouchouari. Arrivé en toute fin de mercato, il est l’une des seules satisfactions du début de saison des Verts, malgré une dix-neuvième place bien inquiétante.
Une défaite de plus au compteur et un crédit qui s’amenuise pour le nouveau duo Perrin-Batlles au fil que l’Automne s’égrène. Une faillite collective dans laquelle seul un joueur a retenu notre attention : Benjamin Bouchouari.
Une faillite collective
Pour les 90 ans du FC Metz, l’AS Saint Etienne a joué le rôle d’un magnifique sparring- Partner :  inoffensif et a fait briller son adversaire. Une superbe manière de remettre en confiance une équipe qui restait sur trois matchs sans victoire.
Défensivement, les hommes de Batlles ont frôlé le néant. Perdus sur les couloirs, la charnière centrale pourtant composée de trois hommes n’a pas su contenir le seul attaquant axial messin Georges Mikautadze.
Une prestation en contraste avec l’équipeÂ
Associé avec Victor Lobry, sujet de notre dernier article, le jeune néerlandais Benjamin Bouchouari a surnagé. Malgré un entrejeu mosellan musclé, il a su faire profit de ses qualités techniques pour conduire les quelques occasions des Verts.
Source : SofaScore
Avec deux dribbles réussis, zéro ballons perdus, le jeune prince néerlandais recommence à régner au milieu de terrain de l’ASSE, dans une équipe où, le niveau technique se trouve proche de la hauteur de la pelouse.
Plus encore, au four et au moulin, il a été celui qui a récupéré le plus de ballons dans l’équipe ( 5 récupérations) tout en gagnant la totalité de ses duels (5/5 duels remportés).
Il a hier gommé  ses imperfections dans ses performances en ne perdant pas un ballons. Il a davantage fait montre de son importance dans le collectif stéphanois. Même si seul, il ne résoudra pas tous les maux qui s’appliquent à l’équipe, entre sportif et extra-sportif, il est temps pour nous supporters, de profiter d’un tel joueur de football.
Une suite qui parait imprévisible
Si dans la presse personne ne parle du discrédit qui s’empare de Laurent Batlles et de son staff, forcés de constater que la greffe ne prend pas. Dans les bas-fonds du classement les Verts n’y arrivent pas.
Si jamais le board stéphanois est amené à chambouler l’équilibre, qui semblait avoir été trouvé, quelle sera la suite ? Avec l’arrivée d’un nouveau coach, celui-ci comptera-t-il encore sur le jeune néerlandais au profil rare, pas forcément recherché en Ligue 2 à prime abord ?
Toujours est-il que le néo-stéphanois nous émerveille tant sa qualité balle au pied redonne envie de garder un œil sur cette équipe, bien que cette équipe ait des difficultés à produire du contenu qualitatif.