Xavier Chavalerin évolue au Stade de Reims. Cependant, il a effectué toute sa formation à l'OL. Ce dimanche à 17h, le rémois rencontrera les Verts et aura à coeur de faire un résultat pour deux raisons : rejoindre les Verts dans la course à l'Europe et éloigner l'ASSE de l'OL...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Xavier Chavalerin - Source : L'Union de Reims" text_size="20"]À l’OL, la formation est un must. Chaque geste devient important. Cette académie est un modèle de minutie. À 12 ans, on nous faisait déjà comprendre que le derby est le match que l’on n’a pas le droit de perdre. Et peu importe la manière. À Lyon, le vert était interdit : sur les équipements, le matériel, les chaussures. De là à dire que retrouver Saint-Etienne en Ligue 1 a une portée symbolique pour moi... Non, pas du tout. Ce match n’est pas le derby Chavalerin contre Saint-Étienne.
Mes parents m’ont fait comprendre que Saint-Étienne était bien trop près de Lyon au classement et que je savais ce qu’il me restait à faire. Mais ce match est surtout important pour nous. Le gagner nous permettrait de rester en haut du classement. Dans le Chaudron on avait réussi une bonne première mi-temps, l’une des meilleures de la phase aller. Après, on encaisse deux buts sur deux erreurs. La deuxième mi-temps a été plus compliquée. Les Stéphanois avaient la possession et nous ont forcés à évoluer très bas. Le duo M’Vila – Selnaes avait été très bon. On s’est accrochés tant qu’on a pu.
Même chez les jeunes, je n'ai pas battu souvent Saint-Etienne. J’espère pouvoir conjurer ce mauvais sort avec Reims. Dimanche c’est un match face à un concurrent direct, qui, en cas de succès, décuplera notre confiance pour la suite. Battre Saint-Étienne qui vise une place européenne, nous replacera dans la course. L’objectif européen est rangé dans un coin de ma tête mais comme mes coéquipiers, je n’en fais pas une fixation. On laisse la pression aux cadors. Ce challenge agrémente notre fin de championnat, et c’est quand même mieux de s’accrocher à un tel objectif que de n’avoir rien à jouer.[/penci_blockquote]