Timothée Kolodziejczak a répondu aux propos de Claude Puel dans une interview donnée au journal L'Equipe. Remonté et déterminé, on semble toutefois comprendre qu'il y a une défiance qui s'est installée entre les anciens "cadres" et leur coach... De son côté, le défenseur stéphanois compte bien rester au club et prouver sa valeur.

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Timothée kolodziejczak - Source : L'Equipe" text_size="20"]Je n’accepte pas qu’il remette en cause mon intégrité professionnelle. Dire que je suis laxiste, avare de mes efforts alors que je travaille au quotidien afin de me trouver dans les meilleures conditions pour le club fait de la peine à mon entourage. Ça non plus, je ne l’accepte pas. Je suis droit dans mes pompes.

Je n’ai pas effectué de préparation physique au Mexique et quand j’ai recommencé à jouer avec Saint-Étienne, l’équipe était au plus mal. Après, avec l’enchaînement des matches, que l’on a gagnés, j’étais bien. Et j’ai été sorti. Je n’ai jamais contesté les choix sportifs de mes entraîneurs et je ne le ferai jamais. Je n’ai pas d’états d’âme. Ma réponse, je l’apporterai sur le terrain.

C’est Claude Puel qui m’a lancé à Lyon (en 2008), puis fait venir à Nice (en 2012). Nous avons toujours entretenu une bonne relation. Il n’y a pas de communication. Il ne m’a pas donné les raisons de ma mise sur le banc d’un coup, après le match à Rennes (1-2, le 1er décembre). Je ne comprends pas. Je suis impliqué. Ma saison de l’an passé et le classement final (4 e) le prouvent. Je ne triche pas. Je ne suis pas un branleur.

Si on a communiqué ? Si, une fois. Au retour de Bordeaux (1-0, le 20 octobre). Il m’avait dit que je n’avais pas le niveau escompté. À partir de là, il y a eu zéro communication.

Chercher à discuter après ses propos ? Après ce qu’il a dit sur moi, samedi ? Cela n’a pas lieu d’être. Parler pour dire quoi ? Franchement…

Il n’y a plus de cadres. Tout le monde se retrouve au même niveau. Je ne l’ai pas inventé. C’est lui qui l’a dit. C’est son discours. Il faut le respecter. Si j’ai tout mis en œuvre pour revenir ici, ce n’est pas pour repartir en janvier, mais pour faire évoluer le club. Je le dois à nos supporters, pour qui j’ai le plus grand respect. Ils m’ont toujours soutenu et encouragé. Je reste pro et je ne contesterai jamais les choix de Claude Puel. Je ne suis pas là pour “clasher”. Mais remettre en cause mon intégrité professionnelle, ça, je ne l’accepte pas. Je vais faire le dos rond et on va voir. Il peut se passer beaucoup de choses.[/penci_blockquote]

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