À l'image du match face aux Girondins, les verts manquent cruellement d'efficacité cette saison. Le scénario aurait pu être tout autre si les hommes de Claude Puel avaient converti leurs occasions en but. Pour faire un bond au classement et se maintenir, il faudra être tueur devant le but.
Bouanga trop seul
Bouanga a marqué ce week-end son dixième but de la saison en championnat. Ce qui fait de lui pour sa première saison dans le Forez, le meilleur buteur du club lors de l'exercice 2019/2020. Seulement derrière lui, c'est le désert. Seul Romain Hamouma a dépassé les cinq buts en Ligue 1 cette année. Il est suivi par Wahbi Khazri avec seulement trois petites réalisations. Cette statistique peut être expliquée par les nombreuses blessures dans le secteur offensif et les difficultés à installer un attaquant de pointe dans la durée. Cependant ces chiffres révèlent aussi les grandes difficultés stéphanoises à se procurer des occasions et les transformer. En effet, personne n'a pu soulager Denis Bouanga dans ce rôle de buteur Les blessés auraient dû jouer ce rôle, mais ont bien trop peu joué.
À titre de comparaison, l'an dernier, l'ASSE disposait de trois joueurs à plus de 10 buts toutes compétitons confondues. Khazri (14 buts), Béric (11 buts), Cabella (10 buts) étaient ce trio buteurs. Cette répartition homogène a permis à l'ASSE d'être la cinquième meilleure attaque de Ligue 1.Tandis que cette saison les verts pointent seulement à la quatorzième place.
Le match contre les Girondins de Bordeaux:
Le match de dimanche symbolise parfaitement ce manque d'efficacité. Sans avoir été flamboyants, les verts auraient pu/du mener à la mi-temps. Aholou ou bien Mahdi Camara ont manqué d'ouvrir le score. Ces approximations dans le dernier geste ont laissé les Bordelais dans le match qui n'étaient que très peu dangereux avant l'ouverture du score. Finalement, les hommes de Claude Puel se sont retrouvés à courir après le score, comme trop souvent cette saison.
Le retour des blessés seront d'une aide précieuses afin d'être tueur dans les deux surfaces. Pour se sauver, les verts devront apprendre à marquer surtout lorsque l'adversaire n'existe que peu comme ce fut le cas dimanche.
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