Yvan Le Mée, agent de joueurs, tient un discours qui nous semble aller dans le bon sens et dénoncer une situation pour le peu incongrue à l'heure où chacun y va de son appel aux dons. La mise au chômage partiel des joueurs professionnels de L1 pourrait coûter aux alentours de 2,5 millions d'euros par mois à l'Etat, soit au contribuable français ! Scandaleux.
Alors que l'ASSE vient de boucler une opération "Remplissage du stade de France" qui lui a permis de récolter un peu plus de 80 000 euros reversés au CHU de St-Etienne, elle pourrait coûter à elle seule 150 000 euros par mois à l'Etat français si elle place tous ses joueurs en chômage partiel. Et il en ira de même pour tous les clubs de l'élite. Ainsi, d'après nos calculs, l'Etat devrait payer 2,7 millions d'euros par mois de chômage partiel à nos footballeurs, effort ajouté à l'abandon par l'Etat des charges patronales liées aux salaires des clubs pour le mois d'avril. Tous les clubs feront-ils appel au chômage partiel ? Nous ne pouvons le savoir. Ce qui est certain c'est que la voix d'Yvan Le Mée semble s'élever bien seule au milieu d'un microcosme qui compte ses sous et n'hésitera pas à faire appel à l'argent publique pour amortir ses pertes. Une situation pour le moins dérangeante à l'heure où l'on demande à chacun d'effectuer un effort pour le bien commun...
Je suis choqué que l'on soit le seul pays européen où les contribuables doivent payer les clubs pour qu’ils paient les sportifs de haut niveau dans cette situation exceptionnelle qui appelle d'autres priorités. Il n'est pas normal que nos clubs, qui ne manquent pas de ressources, demandent à l'État 5 000 euros par joueur, sans oublier ce que vont lui coûter les abandons de charges. Que le chômage partiel soit nécessaire à l'économie classique, c'est incontestable, mais comment le justifier dans un football décrié pour l'argent qui y circule ?
Crédit photo : Icon Sport
Des lors que dans cette circonstance,ce sont les contribuables qui supportent le chômage de joueurs souvent surpayés,il serait logique que l etat ait son mot a dire sur les contrats passés entre les joueurs et les clubs,non?
Mais la logique, la morale et la loi font rarement bon ménage.
il est égal nécéssaire de préciser que sans l'application du chômage partiel de trés nombreux clubs fort peu fortunés disparaîtront comme NIMES, DIJON, BREST, AMIENS, METZ qui n'exposent pas un excédent de budget et vont inévitablement beaucoup souffrir économiquement avec la perte de trés nombreuses recettes comme la billeterie, les droits TV, et le Marketing en chute libre
Très belle preuve de démagogie bravo il est vrai que les clubs de foot ne cotise pas, ne sont pas taxé, et n'ont pas de charge patronales pour rappel la ligue 1 est le championnat le plus taxé des 5 grand championnat c'est un truc de fou se faux debat