Jean-Michel Aulas, on ne le présente plus. Le président lyonnais, génial pour les uns, insupportable pour les autres, a réussi de grandes choses avec son club de l'OL ou avec la CEGID, entreprise qui vient d'être rachetée par un fond américain. Malheureusement, il ne possède aucune habileté avec les réseaux sociaux, et notamment Twitter...
Il aurait pu parler de l'OL, de la victoire 6-1 de ses joueurs face à une équipe monégasque hors du coup, de sa prochaine campagne en Champion's League, de son POL (Parc OL, et non pas Paupaul...). Bref, il aurait pu parler de ce qui intéresse les supporters de l'OL sans se préoccuper des stéphanois. Malheureusement, aigri depuis tant d'années de ne pouvoir atteindre la popularité d'une ASSE qui brille toujours dans le coeur des français, Jean-Michel Aulas n'a pu s'empêcher de poster cette vidéo qui serait restée dans l'anonymat sans son retweet...
The Atmosphere at @LesGonesNYC right now @OL !!!! #teamOL pic.twitter.com/qdDh7I0tFM
— OL USA (@OL_USA) 7 mai 2016
Le problème, c'est que M. Aulas, en retweetant, valide la chanson entonnée par ces supporters lyonnais basés à New York. Il va expliquer qu'il a retweeté trop vite, sans écouter ? Que ce n'est pas méchant ? C'est finalement aussi insultant de sa part que ça l'était de la part de ses joueurs sur la place de la mairie il y a quelques années... Si Jean-Michel Aulas gazouille le gazouilli d'un autre, c'est qu'il en est fier... Il aurait pu nuancer par un commentaire, mais non !
Soyons clairs, M. Aulas ne s'excusera pas, de la même manière qu'il ne l'avait pas fait lorsqu'il a indigné des dizaines d'associations d'autistes en tweetant à un supporter stéphanois qu'il en était un...
M. Aulas, vous êtes malheureusement bête. Rien ne changera plus pour vous. Vous devriez écouter M. Lacombe ou d'autres de vos conseillers qui ne supportent plus le tort que vous causez à l'OL à travers vos tweets. Nous l'avons déjà écrit, mais votre haine de l'ASSE est votre talon d'Achille. Vous ne pouvez vous regarder dans un miroir sans vous comparer à votre illustre ennemi historique. Même dans la victoire vous ne possédez aucune classe, et vous le prouvez dès que possible. Quant à la défaite, au-delà de vous rendre bête, elle inspire davantage le pathétisme...
Le reportage de l'Equipe 21 que vous n'avez pas vraiment apprécié est au contraire le document le plus proche de ce que vous incarnez. Il ne vous a pas plu ? Normal, il est bien difficile de se regarder dans un miroir qui vous renvoie à vous même sans vous permettre de vous comparer...
