19 avril 2024
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Hervé Mathoux : "J'ai été emmené par la vague Verte comme tous ceux de ma génération !"

Hervé Mathoux c'est un nom qui parle forcément à tous les amateurs de football. Plus que le nom, il est également le visage de nos dimanches soir puisqu'il anime chaque semaine le CFC (Canal Football Club) sur Canal+, en clair et en direct. Nous avons échangé avec ce Clermontois d'adoption sur l'ASSE, la communication autour des clubs, des joueurs, le CFC et sommes également revenus sur la mini-polémique autour de la ville de St-Etienne... Rencontre avec un passionné, mais avant tout avec un professionnel du journalisme, un vrai.

 

Mettons tout de suite les choses au point : pensez-vous qu’on est heureux quand on vit à St-Etienne ?

Hervé Mathoux : Complètement. Je sais qu'on y est heureux et j'ai de bonnes raisons de le savoir. Non seulement  j’ai vécu à Clermont-Ferrand qui est une ville assez proche sociologiquement de St-Etienne, mais il se trouve que j'ai été marié pendant 15 ans à une stéphanoise. Je connais donc  cette région  et ses habitants par cœur, et j'ai beaucoup d'affection pour eux.

Pour revenir sur cette polémique née sur les réseaux sociaux après ma question à M'Vila sur le plateau du CFC,  c'est venu d'une discussion préalable avec lui en loge durant laquelle il m'expliquait que c'était génial d'être à St-Etienne, que c’était  une vraie ville de foot, qu'il appréciait... J'ai trouvé intéressant de lui reposer cette question en direct pour qu’il puisse développer cette idée et ça a été interprété de travers comme souvent hélas aujourd’hui. Le moment a également été pollué par les réflexions des uns et des autres sur le plateau, qui ont laissé supposer que ma question était teintée d'ironie narquoise ce qui n’était bien sûr  absolument pas le cas.

Au moment où vous posez cette question, avec les réactions sur le plateau et la gêne perceptible de Yann M’Vila, vous savez déjà qu’il faudra effectuer une explication de texte sur les réseaux sociaux ?

Aujourd’hui de toutes façons si vous expliquez sur les réseaux sociaux qu'il fait beau, vous allez ouvrir une polémique car d'autres vont vous expliquer  que c’est un scandale de dire ça parce qu'il ne fait pas beau. (rires) 

Pour plein de raisons, et notamment parce que je viens d'une ville comme Clermont qui est souvent dénigrée, je lutte contre le parisianisme. J'ai été surpris de la réaction des uns et des autres sur le plateau et je n'ai pas aimé le tour que ça prenait.

Cette idée que la vie ne serait agréable qu'à Nice ou à Bordeaux c’est à l'inverse de ce que je pense. Sur le plateau. J'ai juste eu le temps de dire qu'il ne fallait pas dénigrer la ville de St-Étienne et le débat à dérivé sur les propos de Selnæs. Ça m'a mis mal à l'aise car je trouve ça particulièrement injuste. Ce genre de clichés généralement colportés par des gens qui ne sont pas allés dans la ville depuis très longtemps...

Il est plus intéressant de piloter une formule 1 qu'une 4L

La polémique, née sur Twitter, ne traduit-elle pas le fait qu’aujourd’hui tout soit prétexte à polémiquer contraignant paradoxalement les journalistes à aseptiser leurs propos ?

Oui le risque existe. On y pense toujours un peu. L'une de mes missions  sur le plateau est d’être attentif aux dérapages. Mais quand on voit sur quoi naissent les polémiques, il faut essayer de se dégager de ça sinon on a peur de tout. Il faut bien sûr combattre les propos qui n'ont pas lieu d'être mais ne pas se laisser guider par la minorité qui s'émeut de n'importe quoi. La bonne méthode serait de se couper des réseaux sociaux pour ne pas devenir fou... Par exemple, toutes les semaines il y a des gens qui croient lire une satisfaction énorme sur mon visage quand je parle de la défaite de leur équipe ! (rires) On est dans le délire paranoïaque !

Il n’y a finalement que Pierre Ménès qui ne s’astreigne aucun filtre ou bien peu… C’est glissant pour le présentateur de l’émission L1 la plus regardée en France ?

C'est une part de risque, mais il est plus intéressant de piloter une formule 1 qu'une 4L ! Je préfère cela plutôt que me dire que je peux m’endormir pendant que les autres parlent parce qu’il n’y aura rien d'intéressant.

Quel a été votre moment le plus délicat sur le plateau du CFC ?

Je n'ai pas un souvenir en particulier qui me revient... Ce que je n'aime pas d'une manière générale, c'est quand quelqu'un de puissant s'en prend à quelqu'un qui est en position de faiblesse. J'y veille. Mais une émission, dans laquelle il ne se passe rien, ça ne serait intéressant ni pour celui qui écoute ni pour celui qui la fait...

Vous avez vécu à Clermont-Ferrand, vous avez été footballeur dans des clubs locaux (ASPTT Clermont et l’US Orcet)… Quand on vit à 1h30 de St-Etienne, on est forcément fan des Verts !

On l'est déjà de manière générationnelle. Je suis né en 1966, donc en 1976 j'avais 10 ans. Je fais partie de cette génération qui est entrée dans le football par l'ASSE. Mes premiers émois de football c'est l'épopée de 76. A l'époque il n'y avait pas cet ostracisme. Tout le monde était pour les Verts, même à Lyon j’imagine (rires). J'ai été emmené par la vague Verte comme tous ceux de ma génération. J'ai déménagé ensuite en 1978 à Clermont-Ferrand, et à l'époque c’est vrai , pour voir du foot les Clermontois avaient l’habitude d’aller à St-Etienne. La première fois que j'ai vu un match à Geoffroy Guichard, c'était pour mon anniversaire, un St-Etienne-Nantes en 1980, un match au sommet entre le 1er et le 2ème. J'ai vu un match sans saveur mais une ambiance extraordinaire. On m'avait même acheté un bonnet de l'ASSE que j'ai encore ! Je me suis passionné pour St-Etienne, mais sans jamais devenir un supporter exclusif. J'aimais aussi Nantes, Bastia pendant l'épopée européenne en coupe de l'UEFA... Je suis resté "old school" de ce côté. Je soutiens tous les clubs français quand ils sont en coupe d’Europe. Mais Les Verts restent malgré tout un club particulier pour tous les gens de ma génération.

En 1993, vous êtes au service des sports de TF1. Vous souvenez-vous d’un Téléfoot mémorable le 6 juin 1993 ?

Comme ça non... Je ne me souviens pas spécialement...

Je pense que certains journalistes oublient qu'ils sont juste des transmetteurs d'info.

Ce jour-là, Pascal Praud et Jean-Michel Larqué attaquent le bilan d’André Laurent à quelques heures d’une demi-finale de coupe de France perdue face à Nantes et à quelques semaines de l’arrivée de Jean-Michel Larqué au club...

Si je me souviens bien, je crois que ça a été interprété comme une sorte de putsch en direct. Franchement je n'ai pas de souvenir d'avoir vécu cela de l'intérieur. Je n'ai pas été témoin et encore moins acteur d'une éventuelle préméditation de Jean-Michel Larqué.

Plus généralement, le journalisme a-t-il changé le football ou bien est-ce le football qui pousse à modifier sa façon de faire du journalisme ?

C'est une vaste question. Tout a changé, le football comme le journalisme. Je pense que certains journalistes oublient leur rôle, oublient qu'ils sont juste des transmetteurs d'info. Je pense que parfois ils ont tort de s'afficher comme supporters, être journaliste et supporter ce sont deux choses totalement différentes. Le supporter a pour vocation d'avoir les yeux bouchés ou disons avec un filtre de couleur, le journaliste doit toujours les conserver ouverts, il doit conserver un recul critique, ce que les supporters lui reprochent généralement, estimant qu’il n’est pas objectif. Parce que pour un supporter être objectif c’est être comme lui  c’est à dire inconditionnel ...

Les supporters rejettent les journalistes quand ils ne leur disent pas ce qui va dans leur sens à propos de leur propre club mais  en revanche ils aiment bien avoir des infos sur les autres clubs.  

Faire de l’info c’est de plus en plus difficile car les clubs tentent de s’affranchir du regard critique des médias traditionnels. Ils préfèrent gérer leur communication, Communication  avec un grand "C". En gros  ils veulent qu'on dise que tout ce qu'ils font est fantastique, extraordinaire et qu'on vende du foot aseptisé à des consommateurs. Les clubs veulent maîtriser tout ce qu'on dit sur eux. heureusement ils n'y arrivent pas ! Mais l'accès aux joueurs est devenu extrêmement compliqué. Quand j'ai commencé ma carrière on allait dans les vestiaires et on discutait librement avec les joueurs. Ensuite on est passé aux conférences de presse avec plusieurs joueurs et éventuellement ceux qu'on demandait. Aujourd'hui, c'est une conférence de presse avec le même joueur pour tout le monde qui raconte ce que le club lui demande de raconter... C'est une aseptisation qui s'est faite petit à petit . Les clubs ont besoin d'un discours aseptisé ils ont peur  des propos des joueurs. 

A titre personnel, je n'ai pas envie de piéger un joueur et de le mettre en difficulté avec son employeur. En revanche, je recherche un peu plus d'authenticité, un discours moins formaté.

Est-ce que vous ressentez des "pressions" de clubs ou de la LFP qui vous poussent à sur-vendre le produit ?

Non aucunement. On nous a parfois critiqué sur Canal+ de vouloir faire croire que les matches étaient extraordinaires, mais pour moi c'est un faux procès. C'est souvent le contraire car nous avons des discours parfois trop négatifs sur les matches. Si vous regardez un match lambda sans un regard de supporter, en vous plaçant uniquement dans la recherche de qualité technique, vous allez souvent trouver ce match ennuyeux et pas à la hauteur alors que si vous êtes supporter, que vous vous passionnez pour la rencontre, vous allez avoir un autre oeil. 

Cette froideur dans notre regard fait qu'on est souvent trop critique sur l’intérêt réel du match qu’on diffuse. Et puis parfois  essayer de trouver de l'intérêt à une rencontre, ce n’est pas vendre des confettis dans un cimetière, ça peut juste être essayer de donner des clés d'intérêt dans un match qui semble ne pas en avoir : des duels entre joueurs, l'intensité physique...etc 

Les gens ne jugent que le CFC parce que, et je l'entends, c'est la seule émission foot en clair et donc grand public.

On taxe souvent le CFC de trop parler du PSG, lui offrant une vitrine parfois trop grande au détriment des autres clubs...

Je suis content de répondre à cette remarque. C'est une critique qui revient très souvent. Les gens disent un peu n'importe quoi et sont dans le fantasme. Je recevais l'autre jour un message avec un téléspectateur qui m'expliquait que 80% de l'émission parlait du PSG. Je fais les conducteurs de l'émission, donc je les connais par cœur. Le PSG prend au maximum 4 à 5 minutes de sujet et 5 à 6 minutes de discussion, ça fait donc une dizaine de minutes hors Ligue des Champions sur 115 minutes utiles. Ça fait moins de 10%. Si on creuse un peu, les supporters voudraient qu'on ne parle pas du tout du PSG et qu'on ne parle que de leur club. Il faut comprendre que  Le CFC est la partie visible en clair de l'iceberg  football sur Canal+. Si les gens veulent juger ce que fait Canal+ sur le football, il faut qu'ils prennent en compte  "Jour de foot", "J+1" , les matches, les mi-temps des matches, l'émission du vendredi, celle du lundi. Les gens ne jugent que le CFC parce que, et je l'entends, c'est la seule émission foot en clair et donc grand public. Or, Ce n'est pas une émission réservée exclusivement aux dingues de foot. Les résumés de match de 7 à 8 minutes qui s’enchaînent sur tous les clubs c’est "Jour de foot" !  Le CFC  est en clair, en concurrence avec "7 à 8", les journaux de 20h... sur un marché ultra concurrentiel. On connaît notre public : il y a 20% de dingues de foot mais aussi 80% de gens qui s'intéressent au foot le dimanche pendant 1h30. Il faut donc qu'on leur raconte des histoires. Si on balance 9 résumés de L1 d'affilé, en 1 mois l'émission s’effondre ! On est contraints de parler des choses qui parlent au plus grand nombre. Avec 1,5 millions de téléspectateurs, on ne peut pas parler de sujet qui n'intéressent que les dingues de foot. Si je fais un débat sur le positionnement de M'Bappé ça va forcément davantage intéresser plus de gens  que le même débat sur le positionnement de Nordin ! 

Enfin  on traite  de l'actualité !  Ce n’est pas nous qui la choisissons ! il se trouve que le PSG domine le foot français depuis des années , nous sommes le reflet de cette actu. Je peux vous dire que l'année où Montpellier a été  champion, on n'imaginait pas parler du MHSC pendant toute la saison, mais très vite on a été amené à suivre  tous les matches de Montpellier, à faire des focus etc. Quand Nice a fait la course en tête avec le PSG, idem. Aujourd’hui , il se trouve que Paris est en tête, que Paris est champion. Paris, Marseille et Lyon, soyons honnêtes, on en parle s’ils sont 1ers parce que c'est un événement, mais également s’ils sont en échec parce que ce sera aussi un événement. Chaque émission a sa cible, son environnement économique... Le créneau  du CFC c'est  d’être une émission grand public avec des sujets grand public. On fait également des choix comme de traiter les matches du dimanche avec des résumés relativement longs de 4 ou 5 minutes. On pourrait ne pas le faire. 

Cette  critique d’être pro PSG (je vous rassure les supporters du PSG nous estiment anti-PSG) (rires) provient de gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez sans comprendre que chaque émission s'adresse à un public différent et a son propre cadre.

"Christophe (Galtier) tu nous a pris pour des jambons !" (rires)

En 2017, vous recevez Christophe Galtier et essayez de lui tirer les vers du nez afin d’en savoir davantage sur son avenir. Une interview difficile car on sent le coach stéphanois sur la défensive. Saviez-vous à cette époque, en off, que le coach stéphanois allait partir ?

Non. J'ai eu d’ailleurs l’occasion de lui dire depuis à Christophe : "Christophe tu nous a pris pour des jambons !". (rires) 

Il avait accepté après de longues négociations de venir sur le plateau, donc j'imaginais qu'il avait quelque chose à dire. Finalement pendant le direct il dit qu’il ne sait pas et si mes souvenirs sont bons, il communique le lendemain ou le surlendemain pour annoncer son départ de l’ASSE. On était plutôt agacés : venir pour dire qu'il n'a pas décidé et finalement communiquer dès le lendemain dans la presse. Ce n’était pas fair-play... C'était vraiment un coup pour rien mais bon, il reste un invité remarquable. L'un des personnages intéressants de la ligue 1. 

On s’étonne que Jean-Louis Gasset ne soit jamais venu sur le plateau du CFC. Pourquoi ?

Je pense que Jean-Louis Gasset n'affectionne pas les journalistes, c'est un point commun qu'il a avec Laurent Blanc. Il n'est pas très  porté sur la communication, fait partie de ces entraîneurs qui estiment que la communication vers l'extérieur est une corvée et préfèrent donner le minimum. On a eu beaucoup de mal pendant longtemps pour avoir des invités stéphanois. plusieurs choses l'expliquent comme le fait que l'ASSE ait souvent joué les dimanches du fait de sa participation à l'Europa League et puis Il y a un vrai problème de transports également. Un stéphanois ne pourra pas rentrer le soir-même sur St-Etienne car il n’y a plus de TGV direct et les stéphanois ne veulent pas faire de changement de train à Lyon ... (sourires).

Ils ont peur des risques...?

Oui, j'imagine. Je peux comprendre  qu'ils n'aient  pas envie qu'un joueur seul se retrouve à Perrache ou à Part-Dieu. St Étienne n’est pas le seul club avec lequel il est difficile de travailler. Paradoxalement c’est toujours plus simple avec les clubs étrangers. Mais j'espère pouvoir parler au passé en ce qui concerne l'ASSE, je suis venu il y a quelques mois à St-Etienne pour échanger à ce sujet et ça a plutôt eu de bons effets puisqu'on a accueilli deux stéphanois sur les dernières semaines (ndlr : Wahbi Khazri et Yann M'Vila).

Quel est le stéphanois qui vous a le plus marqué en tant qu’invité et pourquoi ?

Certainement Stéphane  Ruffier...

C'est une rareté de l'avoir eu !

C'est une rareté et ça restera un coup unique car il s'est depuis fermé et ne court pas les plateaux TV. Il était comme on le connaît, assez mutique. Ça n'était pas facile, facile...mais il a une présence physique qui ne laisse pas indifférent.

On peut se dire "C'est génial de bosser dans un club de foot pro", mais en fait les gens s'éclatent assez peu car ils sont tous ultra stressés et éprouvent finalement peu de plaisir.

Les droits TV ont été remportés par MediaPro, à mon tour de poser une question mercato : y’a-t-il du transfert dans l’air ?

Je vais faire une réponse de footballeur et finalement c'est pas si con : je prends les matches les uns après les autres ! (rires) 

Tout ça me paraît loin. Il y a une saison à terminer, une autre à faire. Franchement je n'y pense pas. Si on se reparle dans un an ce sera peut être différent, mais aujourd'hui il n'y a pas d'urgence...

Si tel était le cas, comment souhaiteriez-vous faire évoluer votre carrière de journaliste ? Travailler dans un club ?  

A part Michel Denisot, ça a rarement été des réussites les journalistes dans les clubs. C'est plus de l'ordre du fantasme. 

Pascal Praud m'avait expliqué quand il est arrivé à Nantes combien l'environnement sociologique était différent de ce qu'on connaissait. Je crois qu'il a raison. Je ne suis pas sûr que je m'épanouirais dans ce milieu. J'ai des amis qui travaillent dans des clubs. On peut se dire "C'est génial de bosser dans un club de foot pro", mais en fait les gens s'éclatent assez peu car ils sont tous ultra stressés et éprouvent finalement peu de plaisir. Pour moi peut -être qu'un jour ça viendra qui sait ? Car on côtoie des gens, on a des idées... Mais entre être témoin et être  acteur, il y a un pas...

Pour terminer, si je vous demande si vous avez de la batterie dans votre téléphone et du papier dans votre imprimante… Vous me dites quoi ?

Ah oui  (Rires). Pierre (Ménès) trouve que je recherche constamment à recharger mon téléphone et il y a une sorte de légende interne de moi qui aurait du mal à imprimer ! Vous savez comment ça se passe, vous galérez deux ou trois fois pour imprimer des trucs, tout le monde se fout de vous et vous devenez le mec absolument incapable d'imprimer quoi que ce soit ! (Rires)

Je conteste clairement cette version colportée par des méchants et des fourbes...(Rires)

Et pour conclure, vous souhaitiez évoquer quelque chose...?

Peut être deux choses sur St-Etienne. Pour moi qui ai connu Geoffroy Guichard dans les années 70 et 80, je trouve que c'était un public fantastique. Aujourd'hui il l'est toujours, c'est une vraie ville de foot avec une belle ambiance, mais je trouve que les supporters d'aujourd'hui gagneraient à voir ce qu'étaient ceux d'hier dans ce qu'ils avaient de vertueux, de soutien indéfectible à leur équipe. Il y a quelque chose qui s'est un peu perdu. Je ne les trouve  pas toujours dignes de leurs prédécesseurs. 

La seconde chose c'est que je suis très nostalgique du vert du maillot "Manufrance". J'espère que l'ASSE reviendra un jour à ce vert flamboyant...

Nous tenons à remercier chaleureusement Hervé Mathoux pour sa gentillesse, son franc-parlé et sa disponibilité durant cet entretien.

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