Dans un interview accordée à France Bleu, Roland Romeyer en dit un peu plus sur les négociations avec PEAK 6 et ses espoirs liés à cette reprise. Une chose est certaine, lui et Bernard Caïazzo vendront s'ils ont des garanties concernant les investissements et la stratégie de Matt Hulsizer...

"Je suis fier de passer la main dans ces conditions, nous sommes en train de discuter, on en est au stade des négociations. Nous avons compris avec Bernard Caïazzo, que l'avenir, c'est d'investir pour concurrencer les quatre devant. C'est ce qui se passe dans le championnat de France, vous voyez bien la différence entre le 4e et le 5e cette année. Nous n'avons pas une surface financière suffisante Bernard et moi. Il faut donc aller chercher l'argent ailleurs, c'est la raison pour laquelle nous sommes en train de discuter avec Peak6 pour qu'ils prennent les commandes du club. Après, on discute aussi les conditions d'accompagnement, parce  que mon gros souci, c'est que quand on prend des décisions, on ne sait qu'à la fin si elles sont bonnes ou pas. Je souhaite la pérennité du club au niveau sportif, au niveau de l'image et des valeurs. C'est ce qui m’inquiète le plus, on verra ce qu'il va se passer.

L'argent ne fait pas tout, c'est ça mon inquiétude, on fait des contrôles. Mais à voir la capacité financière de Peak6... je ne veux pas parler des autres clubs, j'ai assez de soucis avec le mien, mais il n'y a rien de comparable. Peak6 a une surface financière importante, donc après ce que je veux savoir, c'est le business plan, ce qu'ils vont investir. Je suis là pour les aider à franchir ces paliers, pour respecter les valeurs du club. C'est quelque chose qui m'empêche un peu de dormir pour le moment

Le montant qu'ils veulent investir ? Je ne sais pas, cela fait partie des négociations que l'on mène actuellement. [...] Je veux qu'il fasse de l'AS Saint-Étienne, un club européen chaque année, dans les 5 premiers pour qu'il aille titiller ceux de devant. Ce n'est ni une voiture, ni une maison que l'on vend, c'est une entreprise où il y a de de la passion, de l'affectif... Moi ce qui m'importe c'est les finances qui vont rentrer dans le club pour pouvoir le rendre meilleur. Je demande qu'ils en fassent le meilleur club de France... (sourire) Après, il y a aussi le gendarme du football, la DNCG, qui va les recevoir, on va voir les garanties à ce moment-là."