Les verts de Printant se déplaçaient en terre olympienne pour tenter de lancer la saison après des résultats décevants en ce début de championnat.

C'était l'affiche du week-end entre deux équipes un peu dans le flou... Le match commence bien pour les stéphanois qui parviennent à poser le pied sur le ballon mais sans se montrer vraiment dangereux en attaque. Les joueurs de Villas-Boas réussissent à trouver les petits espaces et en profitent, Benedetto punit des verts trop passifs à la 33' minute, 1-0. Le match change totalement de physionomie et ce sont désormais les marseillais qui contrôlent le jeu, les verts sont comme abattus et privés d'un Ahoulou sorti sur blessure. Le score est conservé jusqu'à la mi-temps et au retour des vestiaires les verts reprennent des couleurs.

Les offensives s’enchaînent mais la construction est trop lente et les marseillais trop organisés. Il faudra attendre l'entrée de Bouanga à la 60' minute pour voir de la vitesse en attaque côté stéphanois. C'est à peu près vers ce moment que l'arbitre perd totalement le contrôle du match. 70' minute, Amavi fauche sans préavis Palencia et accroche la cheville, le VAR est consultée, le rouge semble logique, Palencia sort sur avec une cheville qui a quasiment doublée de volume, Amavi s'en sort avec un modeste carton jaune, improbable... Quelques minutes plus tôt, M.Millot avait oublié un penalty alors que Kamara avait accroché Beric dans la surface. La fin de match se passe dans un K.O le plus total, les jaunes tombent, les verts tentent tant bien que mal de se créer des occasions mais n'arrivent pas à conclure. Score final 1-0, les stéphanois n'avancent pas et la saison démarre sur de mauvaises bases.

 

Le vert du match : Sergi Palencia. Dans un match qui manquait cruellement de rythme, le jeune défenseur latéral a profité de sa titularisation pour tenter de mettre de la vitesse dans le jeu et tenter de prouver qu'il a un rôle à jouer dans cette équipe stéphanoise. A l'aise dans un rôle de piston droit, l'espagnol a réalisé une prestation de qualité avant sa sortie sur blessure à la 70' minute.

 

Les notes : 

Ruffier (5,5) : Peu inquiété, l'ancien monégasque a surtout servi de point d'appui à une équipe qui jouait assez bas.

Trauco (4,5) : Avec beaucoup de bonne volonté sur le plan offensif, le péruvien a enchaîné les centres et les percussions sur son côté gauche mais avec trop de déchets.

Perrin (5,5) : Le capitaine stéphanois semble un peu en dessous physiquement. A 34 ans, l'éternel vert n'a plus autant de qualités physiques qu'avant mais reste toujours un point d'appui dans une tactique de construction basse.

Moukoudi (6) : Le jeune défenseur central utilise son physique imposant pour gagner des duels mais est aussi très juste dans ses interventions défensives, attention tout de même au placement parfois discutable.

Debuchy (4) : Repositionné en défenseur central, l'ancien gunner n'a pas pris de plaisir et a eu du mal dans son positionnement.

Palencia (6) : Auteur d'un match prometteur, le jeune espagnol formé à la Masia semble avoir un réel rôle à jouer dans l'équipe de Printant.

M'Vila (4,5) : L'international français à eu du mal à se positionner en tant que maestro aujourd'hui, manque d'envie ou d'inspiration ?

Aholou (-) : Auteur d'un bon début de match, le joueur prêté par Monaco a été contraint de sortir sur blessure à la 32' minute. Remplacé par Youssouf (5) qui malgré de bonnes intentions et des ouvertures intéressantes, reste trop lent dans ses transmissions et casse donc un peu le rythme, ce qui empêche les constructions rapides.

Boudebouz (3) : Doté d'un talent technique incontestable, le milieu offensif n'arrive pas à exploiter son potentiel et commet beaucoup trop d’erreurs. L'entente avec le reste du collectif n'est pas évidente et on peut se demander si des automatismes vont finalement se créer avec tous ces joueurs de qualité.

Khazri (4) : Le tunisien n'arrive pas a exploiter toutes ses forces et se retrouve à devoir jouer dans un rôle de 9 qui n'est pas forcément son rôle de prédilection surtout aux côtés d'un joueur comme Beric avec qui il n'est que très peu complémentaire.

Beric (3) : Quasiment dans un rôle de pivot, le slovène n'a pas vraiment réussi à se rendre utile tant la défense marseillaise était en place. Il fait les efforts et décroche pour mettre la pression sur le porteur du ballon mais n'a jamais l'occasion d'être trouvé dans une position dangereuse, ce qui est dérangeant pour un attaquant de pointe.