Ce sera peut-être l'une des clés de ce match : le physique. Claude Puel à travers son interview d'avant finale a laissé comprendre que s'il redoutait la technicité des parisiens, il se méfiait également de leur fraîcheur lors de la première demi-heure. En revanche, si le PSG n'ouvre pas rapidement la marque, les Verts semblent mieux armés pour tenir sur la longueur...
C'est un tout autre match. Un premier match de reprise, avec beaucoup d'interrogations même si je pense qu'on a fait une préparation très intéressante. On a vu cette équipe parisienne qui s'est préparée avec beaucoup de vivacité, de vitesse, moins de fond, moins de volume. Ils ont toutefois des possibilités, avec cinq remplacements, d'injecter très vite des joueurs hors normes s'ils baissent physiquement. Le confinement, la pandémie, il y a beaucoup d'interrogations. On s'adaptera on défendra chèrement notre chance.
Il vaut mieux aborder les Parisiens dans une succession de matches. (Habituellement) c'est une équipe très sollicitée, qui joue tous les trois jours et ne peut pas mettre la même énergie dans ses entames comme elle le fait en ce moment. Je ne pense pas que ce soit un avantage. Pour nous, j'ai trouvé un groupe très réceptif, avec beaucoup de fraîcheur mentale. Je ne savais pas comment j'allais les retrouver. J'ai trouvé beaucoup d'application, tout le groupe focalisé sur ce match, cette finale, sur la préparation.
Les deux équipes ont fait une préparation différente. On a repris un peu plus tôt, on a fait un peu de foncier. Paris a sûrement fait plus léger, avec beaucoup de changements de rythme, de vitesse, on le voit dans leurs matches amicaux. Je pense qu'ils ont moins de fond, mais on voit ce qu'ils sont capables de faire dans la première demi-heure où ils ont l'habitude de tuer le match. Ils ont calibré leur préparation. Ils seront opérationnels.
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