Aujourd'hui, mardi 23 novembre, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer échangeront avec KPMG afin de connaître les conclusions du cabinet s'agissant des dossiers de rachat de l'ASSE. S'il y a bien deux offres connues, un troisième candidat serait sorti du bois. Par ailleurs, le dossier Bodmer, bien ficelé et très avancé, laisserait encore planer un doute quant à l'origine des fonds servant au rachat.
Bernard Caïazzo et Roland Romeyer n'ont pas attendu ce mardi pour échanger avec KPMG au sujet des candidats ayant déposé des offres fermes de rachat, pas plus qu'ils n'ignorent les sommes proposées dans le cadre de ce dernier. Toutefois, depuis 15 jours, le cabinet KPMG s'évertue à contrôler la solvabilité des candidats et l'authenticité des documents déposés. C'est ce qui a conduit à évincer Norodom Ravichak de la course au rachat des Verts puisque selon le club, le Cambodgien, via ses intermédiaires, aurait produit un faux document.
Le dossier porté par Mathieu Bodmer est sérieux et bien avancé
KPMG doit également vérifier la solvabilité des prétendants et ainsi connaître l'origine des fonds mobilisés pour le rachat du club. Dans le dossier porté par Mathieu Bodmer, il existe une inconnue qui crée une petite inquiétude. En effet, si c'est bien une société suisse d'entertainment qui porte le projet, elle s'appuie en revanche sur des fonds américains. A ce jour et selon nos informations, il est difficile à KPMG de connaître l'origine de ces fonds. Il s'agit là de ne pas s'exposer à une société employant la technique du cheval de Troie...
Il semble toutefois que le projet porté par cette société suisse soit bien avancé. Selon nos informations, l'organisation sportive et administrative est bien ficelée. Toutefois, il existe un doute sur le fait que Jean-Michel Roussier fasse bien partie de cette aventure...
Un troisième candidat très sérieux
Au delà des deux candidats connus, à savoir Olivier Markarian et le dossier helvético-américain, un troisième candidat se serait manifesté tardivement. De quoi ralentir le processus ? C'est possible. But football Club évoquait hier cette piste dans ses colonnes. Selon nos informations, ce candidat, qui n'aurait pas encore formulé d'offre, serait un investisseur solide avec à sa tête un homme très fortuné. Son projet serait en revanche bien moins avancé. La vente espérée avant le 31 décembre pourrait-elle être repoussée après cette entrée tardive...? Cela n'est pas certain. Le mercato de janvier paraît vital pour un club encore malade, et ce ne sont pas les dernières victoires stéphanoises qui vont pousser les actionnaires à se montrer toujours plus gourmand. Ils veulent vendre, et vite...
