L’ASSE a joué la première partie de trois matchs qui feront basculer la saison dans un jugement positif ou pas. Après avoir gagné avec conviction le premier match (2-0), les hommes d’Olivier Dall’Oglio doivent désormais gagner une double confrontation de la plus haute importance contre le FC Metz. En attendant, voici les trois enseignements de ce match de playoff 2 contre Rodez.

Ils étaient attendus. Les joueurs de l’ASSE ont manqué le coche lors de la saison régulière de remplir leur objectif. Cependant, l’espoir est toujours de mise bien que le chemin emprunté soit le plus difficile. Ce jeudi à Geoffroy-Guichard (20h30) et ce dimanche à Metz (17h), l’ASSE défiera les Grenats pour déterminer qui sera le 18ᵉ et dernier club de ce championnat de ligue 1.

Une charnière centrale très solide

C’est assurément le point positif de cette rencontre. Alors que la défense était le point fort de cette équipe, l’ASSE restait sur trois matchs en encaissant un but. Pire, ils en ont encaissé 5 en 3 rencontres. Bien au-dessus de leurs standards habituels. Ils correspondent à la sortie dans le onze de départ de Dylan Batubinsika.

Alors qu’il sortait de deux matchs Convaincants contre Bordeaux (2-0 et buteur) et Caen (1-0), il a laissé sa place contre Guingamp et n’a pris part à aucune minute lors des trois dernières rencontres. Le duo Briançon-Nadé avait la préférence du coach stéphanois.

Ce vendredi, c’était le retour du duo Batubinsika-Nade. Les deux hommes ont livré un match de haut niveau. Malgré la vitesse des deux attaquants ruthénois Hountondji et Corredor, la seconde attaque du championnat de ligue 2, est restée muette. Le retour de cette charnière combinée à la présence de Gautier Larsonneur a rendu une copie défensive très convaincante.

Une équipe de l’ASSE avec de la ressource

L’ASSE et ses joueurs étaient attendus au tournant. Après une grosse déception liée au verdict du résultat final en championnat, il fallait des ressources pour livrer un match pareil. Déterminé et supérieurs à leurs adversaires dans tous les compartiments du jeu, l’ASSE a obtenu une victoire indiscutable.

C’est surtout en terme d’intensité et de rythme que les stéphanois ont été convaincants. Tranchants et capables de répéter les efforts, les joueurs ont su hausser leur niveau de jeu pour obtenir une qualification et s’offrir une finale face à Metz.

Avec six jours de récupération, les supporters peuvent légitimement espérer une intensité semblable pour jeudi lors du match aller de barrages.

Une inefficacité offensive à résoudre

L’ASSE le sait, elle a été à la hauteur ce vendredi contre Rodez. Dans le contenu, les joueurs ont proposé des arguments qui pourraient mettre à mal les messins. Un paramètre reste cependant à résoudre : le manque de réalisme.

Les Verts ont surclassé leur adversaire du soir. Pourtant, le score ne laisse pas penser la même chose. Avec de nombreuses occasions franches, l’ASSE a manqué d’efficacité et aurait dû se mettre à l’abri dans cette rencontre avec le but de Nathanaël Mbuku (90+5). Ibrahim Sissoko, Yvann Maçon, Dylan Chambost ont tous eux des situations favorables de marque. Des situations qu’ils n’ont pas su convertir. Une problématique qui a laissé Rodez dans le match alors que la domination était importante.

Pour gagner dans cette double confrontation contre une équipe de ligue 1, il faudra se montrer réaliste. L’ASSE et son entraîneur le savent, la clef de cette fin de saison se situe dans ce secteur de jeu.