André Laurent, président de l'ASSE entre 1983 et 1993 s'est livré pour le Progrès. L'homme de 83 ans donne son point de vue sur la vente et la direction bicéphale actuelle. Extraits.
La direction à deux têtes
"Je parle de ce que je connais. Pour réussir, il faut établir un climat de respect et de confiance. La confiance ne se décrète pas, il faut la gagner. Il faut une osmose, une communion et je crois qu’à deux têtes c’est très compliqué. Ou alors, il faudrait une complicité extraordinaire entre les deux. Il faut un pilote, pas deux. Un patron qui doit prendre les décisions et les assumer. Un président doit être rassembleur, rempli d’empathie, d’écoute et partager un projet clair."
Le processus de vente du club
« Quand les ressources financières ne sont plus là, c’est toujours extrêmement délicat. Forcément, ça touche tout le monde. Les joueurs peuvent dire “ on est dans notre bulle ”, mais ça les impacte forcément même si le foot a bien changé depuis. Chaque mot qui n’est pas dans un cadre de construction, de progression, apporte forcément du négatif. Si les gens se posent des questions sur le financier, l’aspect relations humaines en pâtit. Personnellement, j’aurais pris contact avec des personnes de confiance pour établir la faisabilité du projet et je n’aurais jamais annoncé quoi que ce soit avant d’avoir trouvé un partenaire. »
https://www.leprogres.fr/sport/2021/12/24/quelqu-un-qui-pose-les-millions-sur-la-table-a-saint-etienne-ca-ne-marche-pas