Jean-Christophe Bahebeck livre une analyse très lucide des carences offensives de l'ASSE... On se demande juste pourquoi cette lucidité ne se propage pas sur le terrain ! S'il conclut son interview en expliquant que les joueurs sont "un peu énervés et frustrés" qu'il comprenne bien que le coach tout comme les supporters sont très agacés voire en colère de ne pas retrouver chez certains les ingrédients minimums pour gagner une rencontre : détermination, sens du collectif, abnégation et lucidité... Quant à la trêve, elle n'est pas un remède à tout ! Encore faut-il se remettre en question !

"Dans le vestiaire, je ne vais pas vous mentir, c’était un peu tendu. Le coach était en colère, il a raison. Une semaine à trois défaites, ce n’est pas normal pour un club comme l’ASSE. Aujourd’hui, on avait pas mal commencé le match. On avait bien écouté les consignes du coach en première mi-­temps. Mais il nous manquait cette réussite devant. Il faut le dire, on n’a pas assez pesé. Offensivement, ce fut presque le néant. Cinq tirs, trois cadrés, ce n’est pas assez pour des attaquants comme nous. Même si l’attaque bouge pendant les matchs, on doit avoir malgré tout des automatismes les uns avec les autres.  Il nous manquait aussi cet état d’esprit de combattant qu’on a eu à Rome. On est un peu énervés, un peu frustrés aussi. La trêve va sûrement nous faire du bien"