Régulièrement au cours de l'année, le football des clubs prend une pause. Cette pause se nomme la trêve internationale. Les meilleurs joueurs de chaque nation vont représenter leurs équipes dans des compétitions, ou qualifications pour ces même compétitions. Dès lors, les championnats nationaux sont suspendus pour un week-end, à notre grand désespoir.
Vous prenez du plaisir à regarder les équipes nationales vous ?
Au-delà de la passion qui nous habite lorsqu'un match des verts est joué, le plaisir et l'intérêt sont plus importants que pour les équipes nationales.
En effet, nous disposons actuellement d'une équipe de France qui ne nous procure que très peu d'émotions. La récente victoire en Coupe du monde a laissé place à un Euro désastreux et à une équipe qui n'est que très peu emballante malgré son potentiel. En résumé, chaque week-end de trêve internationale est à nos yeux, une interminable attente vers le retour de notre très chère ligue 1. Certes, les performances de l'ASSE ne sont pas toujours celles attendues, néanmoins, l'excitation de voir notre équipe n'a aucune équivalence.
Une perte de temps pour les clubs ?
Il est régulier que les supporters voient les trêves internationales comme des périodes de remise au travail, permettant de peaufiner les automatismes. Il n'en est rien ! Pendant ces périodes, la majorité des équipes sont amputées de la moitié de leur effectif. Dès lors, ils effectuent des semaines d'entrainement qui ne permettent en rien de développer des idées de jeu. Ils s'entretiennent sur le plan physique et effectuent des ateliers pour peaufiner leurs gammes (travail technique ou travail de finition). Les notions tactiques et les idées ne peuvent que peu être développées lors de ces périodes. En effet, l'ASSE compte aujourd'hui 10 joueurs avec leurs nations (Bajic, Aouchiche, Gourna, Trauco, Bouanga, Neyou, Sow, Moukoudi, Khazri et Green). Dans cette liste, il y a au moins 6 titulaires. En partant de ce constat, il est difficile d'établir une réelle dynamique de groupe.
Cette période internationale a été vraiment particulière
Chaque trêve a son lot de mauvaises nouvelles. Entre blessures, suspensions ou fatigue des longs voyages, les joueurs sont fortement sollicités. Toutefois, cette dernière est vraiment spéciale. A commencer par une équipe d'Angleterre espoirs impactée par le COVID et qui n'a pu jouer son premier match. En espérant que notre gardien Etienne Green ne soit pas touché par le virus.
Aussi, Saidou Sow n'a pas été épargné. Avec son pays de la Guinée, ils ont été spectateurs d'une tentative de coup d'état qui les a empêchés de jouer. Ils étaient même un moment donné retenu dans leur pays sans la possibilité de rejoindre leurs clubs respectifs. Une situation désagréable nous l'imaginons bien.
Pour couronner le tout, notre international péruvien (qui a, avant le dernier match face au Brésil, joué exactement 0 minute) sera absent pour le match contre Montpellier. En effet, le Pérou devra disputer un troisième match durant cette trêve vendredi soir. Il sera donc logiquement indisponible pour dimanche.
Même pas une dose de confiance pour nos internationaux
Ces périodes sont quelquefois des moyens de retrouver de l'allant. Nos joueurs peuvent retrouver de la confiance ou du temps de jeu. Au moment de faire le bilan, la balance est plutôt négative. En effet, Stefan Bajic n'a pas joué. Adil Aouchiche n'a gagné aucun des 2 matchs contre la Norvège. Le Gabon de Bouanga a pris 1 point sur 6 possibles. Trauco n'a pas disputé la moindre minute. Moukoudi et Neyou ont perdu le match important face à la Côte d'Ivoire. Sow n'a pas pu jouer. Green s'est retrouvé dans une équipe perturbée par le COVID et sans match. La seule lueur d'espoir vient de Khazri qui aura été décisif et aura gagné avec la Tunisie et de Gourna qui aura fourni des prestations acceptables. Bref, un bilan famélique dans l'ensemble.
En conclusion, ce billet d'humeur n'est que notre avis. Il met en exergue des arguments pour défendre notre position et témoigne surtout de l'impatience de retrouver nos verts à la Mosson dimanche !
Crédit photo : Icon Sport