Claude Puel reconnaît volontiers qu'il faudra s'employer jusqu'au bout pour obtenir ce maintien que tout le Peuple Vert attend. Il éprouve des regrets après la rencontre face à Brest et encourage les joueurs à se remobiliser...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Claude Puel - Source : Asse.fr" text_size="20"]Il y a tout eu dans ce match. On sent qu’on peut le gagner à tout moment. Mais on sent aussi que l’adversaire n’abdique pas et peut revenir au score. On n'a pas réussi à gérer cette rencontre sur la durée après une très bonne entame. On a mis Brest sous pression, on a même eu des balles de 2-0 qu’on n'a pas bien négociées. On a eu du mal à terminer notre première période, notamment sur un plan physique. On a reculé. Le coup-franc que l’on subit dans notre temps fort les remet dans le match. C’est dur car les intentions étaient là mais cela n’a pas été suffisant dans la maîtrise. On leur a offert trop de situations. Heureusement Étienne (Green) a réalisé plusieurs arrêts. Il nous maintient dans le match. C’est une saison particulière. J’ai dit aux joueurs qu’il faudrait s’employer jusqu'au bout. Ils doivent être prêts dans leur tête, ne pas baisser les bras même s'ils ont déjà fait beaucoup d' efforts. On a eu du mal physiquement pour maintenir un certain rythme et une certaine pression sur l’adversaire. Malgré tout, nos matches ressemblent à quelque chose, que ce soit nos deux dernières victoires (Nîmes et Bordeaux) ou notre déplacement à Paris. Aujourd’hui, on a affronté une bonne équipe de Brest qui s'est bien projetée. On perd nos deux derniers matches alors qu’il y avait matière à prendre des points. Il faut digérer cette défaite, bien se ressourcer puis se présenter à l’entraînement avec l'envie de rebondir pour préparer dans les meilleures conditions notre prochain match à Montpellier. Après un bon début de match, on a eu du mal à maintenir le rythme physiquement. Les trois changements effectués en début de deuxième période nous ont permis de reprendre l’ascendant sur le jeu. Hélas, c'est dans un temps fort qu'on subit l'égalisation sur coup-franc. On a manqué de carburant. On a concédé trop d’appels dans les espaces. On doit progresser dans la lecture de ces appels et les anticiper. On a parfois été très entreprenants. Dans les intentions, on y était. Il nous a manqué plus de maîtrise dans les moments où on aurait dû souffler.[/penci_blockquote]
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