Le maire de Saint-Étienne n'en démord pas... Interrogé dans les colonnes de L’Équipe, Gaël Perdriau invite les présidents de l'ASSE à "jouer carte sur table" :

"Les supporters dressent un constat en s’appuyant sur les propos des présidents. Ce ne sont pas les supporters, ni moi, qui ont dit que Roland Romeyer devait prendre du recul. C’est lui. Ou qu’il faut trouver un nouvel investisseur qui partage nos valeurs. Vous l’avez dit, maintenant, faites le. Si je réclame plus clarté ? Oui. Je n’ai pas de défiance et beaucoup de respect pour les deux présidents. Mais ce flou entourant l’avenir du club depuis des années me dérange. Je les invite à jouer cartes sur table. Vous voulez vendre ? À quel prix ? Ils ont promis de céder le club en cas de projet sportif intéressant. On verra s’ils sont ce qu’ils disent être : amoureux du club et détachés de toute préoccupation financière. (…) C’était quasiment fait avec les Américains il y a trois ans. Et la vente a capoté. Il se dit que Caïazzo a venu une part des parts de sa holding. Vrai, pas vrai ? Romeyer déclare prendre du recul et il vient d’épuiser deux directeurs généraux. Ce ne sont pas ces comportements qui me dérangent mais le fait qu’ils ne soient pas assumés. Si je serai prêt à soutenir un projet de reprise ? Il est évident que s’ils ont des contacts de cession, je souhaiterais rencontrer les personnes pour connaître leurs intentions. L’ASSE n’aurait pas été l’ASSE si elle n’avait pas été créée à Saint-Etienne. On ne me retrouve pas ces valeurs d’efforts, de travail et d’humilité ailleurs. Si les Verts sont encore bankables aujourd’hui ? Bien sûr. Le club dispose d’un capital image qui dépasse tout le reste. Sa cote d’amour lui vaut de rester dans le coeur des Français. Cette valeur immatérielle dépasse celle de ses actions. Ce qui explique le problème de son réel prix. Mais mon rôle n’est pas d’aller chercher des investisseurs"

 

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