Ryad Boudebouz a débloqué la demi-finale de coupe de France remportée par les Verts face à Rennes ce jeudi. Il revient sur sa célébration et les critiques reçues depuis le début de la saison...

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Ryad Boudebouz - Source : L'Equipe" text_size="20"]Ma célébration ? Déjà, c’était réfléchi. Je voulais montrer que ce serait bien que toutes les critiques s’arrêtent. J’avais pensé au doigt sur la bouche ou dans les oreilles, mais d’autres le font déjà.

Cela faisait deux, trois semaines que je me disais : il faut que je marque, et que ça change. J’ai toujours accepté les critiques, car je sais que l’on espère beaucoup de moi et que je dois en faire plus. Mais si les gens attendent la moindre erreur de ma part pour m’allumer, ce n’est pas juste. Ce qui me dérange le plus dans le milieu du football, c’est que n’importe qui peut faire croire n’importe quoi à tout le monde. Surtout depuis l’émergence des réseaux sociaux. Quand j’entends que je suis un mec qui ne veut pas travailler, que je ne suis là que pour l’argent, c’est normal que je sois contrarié et énervé, non ?

Pour être performant, j’ai besoin d’évoluer dans un environnement où je me sens aimé. Je ne l’ai pas décidé. Je suis ce genre de joueur. C’est naturel. Je ne demande pas des câlins. Juste de m’encourager et de ne pas me siffler.[/penci_blockquote]

Crédit photo : Icon Sport