Une passe décisive de Diony, une montée rageuse de Saliba, une frappe chirurgicale de Boudebouz, un Chaudron qui explose. Ce jeudi 5 mars restera dans nos têtes comme une très belle fête. Un nouvel élan ?
Demain (samedi) je vais chez Pépette et Nana et le soir y a le loto des écoles (Ouais, j’ai un emploi du temps super chargé). Je vais donc manquer de temps alors j’écris cette chronique aujourd’hui vendredi, lendemain de jeudi. Bref, je n’ai plus trop de voix, un sourire béat et mes yeux coulent à chaque revisionnage du but ou de l’interview de Boudebouz. Quelle belle soirée, quelle magie !
Jeudi soir, joueurs et supporters ont répondu à la question que je me posais le matin même : « Est-ce que vous vous voyez accueillir les joueurs de cette équipe en héros à Sainté s’ils reviennent avec la Coupe de France ? » Au regard du niveau (jamais vu cette saison ?) affiché par notre équipe, de l’ambiance qui régnait hier et de l’apogée qu’a représenté cet envahissement de pelouse, la réponse est donc Oui. Un gros, un immense OUI.
Des émotions comme celles vécues hier soir effacent tout (allez, presque tout). Et nous n’attendions que ça pour aduler ceux que nous avions maudits. Et tant pis si l’on passe pour des girouettes (j’en suis un exemple parfait) parce qu’en quittant le stade hier soir, j’ai trouvé que nous étions de très belles girouettes.
Je m’avance peut-être, l’avenir le dira, mais j’ai cette impression que notre maintien en Ligue 1 s’est joué ce jeudi soir, sur un match de Coupe de France.
Tremble Bordeaux.
La causerie du coach
Il est où ?! Mon Ryad ! Mon tout petit ! Mais qu’est-ce que tu nous as fait là ?! Oh que c’était beau !!
- Bah ouais, j’ai vu que je pouvais pas l’enrouler, alors je l’ai mis ras du premier poteau et…
Ah non, mais pas ton but ! Ton but on s’en fout, t’as eu de la chance, c'est tout. Non, mais ton interview Ryad ! Ah non mais il faut pas me faire ça hein ! « Le plus beau moment de ma carrière »…carrément. J’en aurais chialé. Ah si, bah tu sais, j’ai l’air d’un gars glacial comme ça, parce que je mets des cravates, mais je suis un homme super sensible en fait. Et là, vraiment, j’en avais des frissons.
Assane, toi aussi t’as failli me faire pleurer. Ah si, si. Mais pas forcément pour les mêmes raisons. Non, toi, c’est plutôt pour ta perte de balle au milieu du terrain. T’as un soucis avec tes chaussures non ?
Bon les gars, en tout cas, merci. Non, vraiment merci à tout le groupe. C’était un grand moment à vivre sur le banc.
Mais bon, aujourd’hui, retour sur terre, c’est Ligue 1. Alors au bout, y a pas le Stade de France, y a juste notre maintien. Je pense que ça mérite que vous montriez le même visage que jeudi soir.
Crédit photo : Icon sport.