Le passage de David Wantier au club restera dans les mémoires stéphanoises... Pour ses flops plus que pour ses trouvailles! Le directeur de la cellule de recrutement de l'ASSE pourrait selon toutes vraisemblances être démis de ses fonctions après le 27 février. Certes l'heure est au maintien. Mais pour éviter de revivre des saisons comme celle que nous vivons, supporters des verts, le club devra repenser sa manière de recruter. Une chose est sûre, chaque transfert la saison prochaine sera adoubé par Claude Puel...
Fini le réchauffé
Hormis lors du passage de Jean Louis Gasset et son carnet d'adresses, les mercatos sous Wantier à Saint-Étienne se suivent et se ressemblent. Les cibles ne changent pas sur deux-trois saisons et aboutissent seulement lorsque le joueur ciblé perd de sa valeur. Les coups tentés comme Diousse, Tananne et Lacroix sont des échecs. De plus, des prêts se succèdent, sans grand benéfice sur le long terme (à l'image d'Aholou). Le made in Ligue 1 préconisé par le club peut avoir son intérêt. Seulement, sans budget conséquent, il est difficile de dénicher les "tops joueurs" de notre championnat. La cellule de recrutement devra faire preuve de créativité dès l'été prochain. Elle aura pour mission de renouveler un effectif bancal et vieillissant. Le prochain directeur de la cellule de recrutement collaborera évidemment avec Puel. Celui-ci saura concocter un effectif en adéquation avec ses principes de jeu et sa vision du football.
De la créativité pour un budget transfert serré
L'ASSE disposait cette année d'un budget record de 95 millions d'euros. Oui, mais nous connaissons la suite... Entre la rénovation de l'Étrat, et le remboursement du prêt effectué, l'heure n'est pas aux dépenses faramineuses sur le marché des transferts. C'est pour cela que la cellule de recrutement va devoir s'inspirer de ce qu'il se fait ailleurs, et exporter ses cibles. Les championnats de seconde zone sont de véritables mines d'or à talents. Les championnats belges, portugais, autrichiens ou d'Amérique du Sud pourraient s'avérer très intéressants. En effet, à des prix abordables, l'ASSE pourrait recruter de très bons joueurs bien que souvent un temps d'adaptation est nécessaire. À cela pourrait s'ajouter des joueurs fiables qui connaissent le championnat de France afin de guider ces nouveaux venus.
L'OGC Nice avait eu de très bons résultats avant d'être racheté en surveillant le championnat portugais. En effet, des joueurs comme Jean-Michaël Seri et Dalbert respectivement acheté pour 1 et 2 millions ont été bon dans notre championnat avant d'être vendu 25 fois plus cher ensuite. De plus, nous pouvons prendre l'exemple de l'Atalanta Bergame. En effet, avec un bon entraîneur (Gasperini) et un projet sur long terme, ce club Italien même sans grands moyens réussit à être bon en championnat et à performer en Ligue des Champions. Bien évidemment, dans ce foot business, l'argent dicte sa loi. Cependant avec des idées, l'ASSE pourrait grandir.
Arrêter de vendre nos jeunes joueurs trop vite
Claude Puel souhaite ne pas vendre ses jeunes bons joueurs trop tôt: ""Je considère que si on doit vendre nos jeunes à la fin d'une saison, c'est qu'il est impossible de progresser et de franchir des paliers(...)Par exemple quand on vend Saliba pour combler un déficit, c'est vraiment dommage. J'espère que L'ASSE pourra à un moment donné être en mesure de garder ses meilleurs jeunes éléments." Les ambitions futures sont claires. Il est dommageable de céder les meilleurs jeunes pour seulement rééquilibrer les comptes. Le but sera maintenant de faire progresser le club au même titre que les jeunes pousses issues du centre de formation. L'un ne va pas sans l'autre. De plus il est certain qu'en exposant ses meilleurs jeunes plus longtemps au club, l'ASSE en tirera meilleur profit plus tard. Tout est une question de politique sportive.
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