Vous êtes remis vous ? Moi, pas encore tout à fait. Presque deux heures pour trouver le sommeil mercredi soir, faut dire. Parce que pour moi, perdre contre Marseille équivaut à perdre contre Lyon. Chacun son échelle, chacun son histoire... Quoi qu’il en soit, pour vous et moi la même question : quand est-ce qu’on relève la tête ?

 

Gueule de bois, coup de massue, moral dans les chaussettes... Quand une saison de l’ASS ne va pas, rien ne va, je ne vous apprends rien. Le problème ici n’est pas tant le résultat comptable – deux défaites de suite, ça nous est déjà arrivé – mais plutôt le déséquilibre entre le réel et l’attente. « Expectations » qu’ils disent les british. De grandes attentes à Metz parce qu’on vient d’enchainer 3 victoires un peu à l’arrachée et qu’on se dit : « là, ils vont voir, on est de retour ! ». Et puis une attente encore plus grande peut-être face à l’OM parce que justement à Metz, ça ne s’est pas passé comme ça aurait dû et que ce match dans un Chaudron bouillant pouvait être celui du sursaut d’orgueil, de la rébellion. Mais voilà, en guise de rebelles on a vu des moutons (chèvres vous dites ? Comme vous y allez).

De fait, le match de cet après-midi à Montpellier sera sans doute plus facile à vivre parce qu’il n’y a (plus) rien à en attendre. Montpellier à domicile, c’est 8 victoires, 2 nuls et seulement 2 défaites (contre Rennes lors de la 1ère journée, puis contre Paris). Nos Verts bien pâles (j’aurais pu bosser à L’Equipe) peuvent perdre ce match, ce sera juste dans la logique des choses.

Ah tiens du coup Loïc, je t’ai écris ton texte pour l’interview d’après-match. De rien, ça me fait plaisir : « On voulait réagir après la défaite de mercredi face à l’OM, on n’a pas démérité, on aurait peut-être même pu ramener un point, mais on sait que cette équipe de Montpellier est vraiment difficile à manier à domicile et que c’est compliqué de venir faire un résultat ici. Il va falloir continuer à travailler parce qu’on a un match capital contre Epinal jeudi. » Merci Captain, à vous les studios.

 

La causerie du coach

Bon allez les gars, on s’assoit !
Ceux qui émargent à plus de cent mille à droite, les pauvres à gauche. Ah ah non, j’déconne. Dis-donc Yann, bravo au fait, pour une fois que t’es premier en quelque chose. Meilleur salaire du club dis-donc, chapeau. 210 K par mois le Yann ! Allez les autres on applaudit ! Il me dépasse de dix mille le tôlier du milieu ! Bon, par contre, pour les primes mon kiki, c’est comme moi hein, tu peux déjà oublier.
Wahbi et Ryad vous êtes juste derrière, bien joué. Et comment ça se passe, vu le nombre de matchs joués, vous allez rendre un peu de thune à la fin de l’année ?

Oh ça va les gars, si on peut plus déconner ! On peut bien se marrer dans les vestiaires vu les conneries qu’on débite à la Presse. Oh Franck d’ailleurs, faut que je te dise, j’ai adoré ton : « on doit être dans les 5 premiers » ! Oh la poilade ! Et après tu leur dis : « si ce n'est pas cette année, ce sera l'année prochaine. » Quel culot, j’adore ! T’as peur de rien toi.
Remarquez, je suis pas le dernier hein. Vous avez entendu quand je leur ai dis, après le match contre l’OM là euh : « on a été à la hauteur, à la fin, on n'avait plus trop d'essence. Nous n'avons pas été récompensés. » Pouah ah, récompensés de quoi ?! D’avoir réussi à cadrer 3 frappes ?! Ah non mais où est-ce que je vais chercher tout ça ?

Allez les gars, vous allez voir c’est pas fini, on peut faire encore pire. Pour aujourd’hui on fait comme on a dit : à fond le premier quart d’heure, on marque même, pourquoi pas, et après on subit tout le match en en prenant 2 ou 3. Faites-vous plaisir !

 

Crédit photo : Icon sport.