Ole Selnaes, parti il y a un an au Shenzhen FC afin de se mettre à l'abri du besoin plus que pour y briller sportivement, n'aurait certainement pas pris un avion pour la Chine en ce début d'année 2020. La Fédération Chinoise vient de frapper un grand coup et casser le modèle économique du football chinois en encadrant les salaires.

"Nos clubs ont dépensé trop d'argent, a justifié le président de la Fédération chinoise de football, Chen Xuyuan, et la façon dont notre football est géré n'est pas viable. Si nous n'agissons pas à temps, je crains que le système ne s'écroule.". Alors qu'il émarge à 250 000 euros par mois au Shenzhen FC, Ole Selnaes aurait-il franchi le pas un an plus tard ? En effet, à compter de janvier, les joueurs étrangers qui signeront un contrat en Chine ne pourront gagner plus que 200 000 € par mois. De quoi refroidir les chercheurs d'or qui voyaient en la Chine un Eldorado pour stars en perdition... Car si le plus gros salaire d'un club culmine à 200 000 €, pas certain qu'il ait été proposé cette rétribution à Selnaes. Avec cette règle édictée par le Fédération Chinoise de Football, Ole Selnaes n'aurait peut-être pas tenté l'aventure en Asie. On se souvient que le joueur Norvégien demandait 200 000 euros à l'ASSE avant son départ, revalorisation qui avait été balayée d'un revers de manche par Roland Romeyer... Quoiqu'il en soit, le milieu relayeur est actuellement relégué en D2 Chinoise et tente par tous les moyens de revenir sur le Vieux Continent.

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