Jacky Bonnevay, actuel entraîneur adjoint à l'ASSE, évoque sa rencontre avec Puel et les méthodes du nouveau coach stéphanois. Dans cette interview donnée au Courrier Picard, il parle également de sa région, la Loire, et de l'affrontement entre les Verts et Amiens qu'il redoute...
[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Jacky Bonnevay - Source : Le Courrier Picard" text_size="20"]Quand j’étais adjoint de Vahid, j’allais superviser Yoshida à Southampton puis Okazaki à Leicester, des clubs dont Claude était l’entraîneur. J’avais un contact assez régulier avec les entraîneurs français et après quatre ans au Japon, il m’a appelé pour travailler ensemble à Leicester. Cela s’est fait très rapidement et je l’ai rejoint.
J’ai vécu de bonnes choses, des expériences intéressantes et je suis revenu à un poste d’assistant qui me convient très bien. Depuis Niort, je n’avais plus du tout envie d’être entraîneur principal. Je voulais travailler avec des gens avec lesquels je m’entends assez bien et je pense que désormais, le rôle de numéro 2 me correspond bien pour différentes raisons. On m’a proposé des postes de numéro 1 mais j’ai refusé. J’ai eu des opportunités mais j’ai décidé de continuer avec Claude car je me sens bien avec lui.
Claude Puel n’est pas quelqu’un de taciturne, de triste et taiseux. Il y en a deux. Il y a celui qu’on imagine et celui qui fait vivre son groupe, souriant et agréable. Il dit les choses, il ne s’énerve jamais, il est méthodique, très organisé et calme. On ne travaille pas dans le stress, dans l’énervement avec des relations conflictuelles. C’est très simple, très professionnel et c’est tout sauf ennuyeux.
St-Etienne ? C'est ma région. Ma mère y réside. Je suis un enfant de la Loire et c’est une nouvelle aventure dans une ville de foot. En 1976, mon père m’a emmené voir les Verts. J’ai vu les matches contre Kiev, Split, Ruch Chorzów, etc. Il y a une énorme passion et un engouement populaire.
Amiens ? Je connais l’entraîneur Luka Elsner car j’ai joué avec son père, Marko, à Nice pendant trois saisons, de 1988 à 1991. Il emmenait son fils à l’entraînement. J’ai suivi le parcours d’Amiens et cela m’a fait plaisir, surtout pour leur président qui a été attaqué et critiqué comme tous les présidents. Mais ce que fait le club est en tout point remarquable et on sait très bien que ce sera très compliqué de les battre.[/penci_blockquote]
Crédit photo : Icon Sport
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