L'ASSE a publié un communiqué afin de donner la position officielle du club dans une affaire qui aurait pu se traiter dans la confidentialité. Du coup on apprend que Max-Alain Gradel a demandé une avance pour un projet immobilier en Côte d'Ivoire, qu'il traitait avec Bournemouth quand le Peuple Vert le croyait attaché au club... Ce communiqué met donc un point final à cette affaire et repositionne les choses !
Après avoir conclu un accord avec Bournemouth, l’AS Saint-Etienne a transmis, dans les délais, les éléments nécessaires à la délivrance du certificat international de transfert.
Néanmoins, le club regrette que Max-Alain Gradel ait choisi ces derniers jours la voie de la polémique dans le seul but de se soustraire au remboursement d’une avance sur salaire qui lui a été accordée, la saison dernière, afin qu’il puisse financer un important projet immobilier en Côte d’Ivoire.
Confronté aux exigences parfois déraisonnées du joueur qui avait prolongé, en septembre 2014, son contrat avec l’ASSE jusqu’en 2017, le Directoire a consenti des efforts importants pour répondre à ses souhaits.
En mai dernier, le joueur avait d’ailleurs évoqué le soi-disant manque d’ambition de l’ASSE, qualifiée en UEFA Europa League pour la troisième année consécutive, tout en ouvrant des discussions avec le club anglais, promu en Premier League, sans informer l’ASSE comme l’exige pourtant le règlement de l’UEFA.
Contrairement à ce que Max-Alain Gradel a récemment laissé entendre, ce n’est pas le mode de gouvernance de l’ASSE qui a retardé son transfert à Bournemouth mais bien ses revendications inconsidérées.
Désormais, tout est en ordre, aussi bien avec le club anglais qu’avec Max-Alain Gradel.
Des quatre années passées par l'attaquant sous le maillot vert, l’ASSE retiendra l’image d’un joueur talentueux et souriant plutôt que ses inutiles déclarations à la presse.