Depuis quelques mois, l'ECA (association européenne des clubs) prépare une réforme de la Ligue des Champions. Cette dernière aboutirait à une ligue quasi-fermée au sein de laquelle les gros gagneraient toujours plus et les autres encore moins. La révolte des clubs lésés est en cours. Bernard Caïazzo, président du directoire de l'ASSE et du syndicat Première Ligue explique...

[penci_blockquote style="style-2" align="none" author="Bernard Caïazzo - Source : L'Equipe" text_size="20"]Je n'ai jamais vu vingt clubs français dans une réunion de travail européenne. C’est un carton jaune adressé à ce projet, qui est une sorte de ligue fermée, et à l’ECA. Je ne peux pas accepter un système dans lequel une toute petite minorité prend le pas sur une écrasante majorité. Ça s’appelle une dictature. Et face à la dictature, il y a toujours une révolte. L’ECA ne s’attendait pas à une levée de boucliers aussi massive dans un laps de temps aussi court. La majorité silencieuse a cessé de l’être. C’est la survie de nos clubs dont il s’agit. [/penci_blockquote]

La réforme de la Ligue des Champions

Il y aurait quatre groupes de huit équipes, les cinq premières étant automatiquement qualifiées pour l’édition suivante. Les sixièmes et les septièmes de chaque groupe se disputeraient, de leur côté, quatre billets pour la Ligue des champions suivante par le biais d’un barrage. Ces équipes seraient rejointes par les quatre demi-finalistes de la Ligue Europa.