Patrick Bruel était hier soir en concert au Zenith de St-Etienne.Avant sa représentation, il a accordé une interview à quelques lectrices du Progrès. Il est notamment revenu sur le partenariat qu'il avait signé entre Winamax et l'ASSE en 2010 ainsi que sur les espoirs européens du club en fin de saison...
[penci_blockquote style="style-1" align="none" author="Patrick Bruel - Source : Le Progrès" text_size="20"]Le bilan que je tire du partenariat entre Winamax et l'ASSE ? Cinq années de bonheur à accompagner l'un des plus sinon le plus grand club de l'histoire du football français dans sa renaissance. Quand on prend Saint-Etienne, en 2010 je crois, ils avaient fait une saison catastrophique l'année d'avant. Même quand on signe avec Winamax avec Saint-Etienne, ils sont dix-neuvièmes au classement. On me dit : "tu ne vas pas prendre l'équipe dix-neuvième ?". Je leur dis : "vous êtes dingues ou quoi ? Saint-Etienne, même en troisième division, j'ai une histoire à raconter !"
L'ASSE est un club qui a une histoire extraordinaire. Moi j'ai une histoire avec ce club. Quand j'étais petit, j'étais avec les cheveux verts parce que j'étais sur mon lit, parce que je soutenais cette belle équipe, parce que je fais partie de ceux qui étaient en train d'écouter la radio le 6 novembre 1974, à écouter cette équipe qui avait perdu 4-1 à Split et qui a gagné 5-1 au match retour. Ce jour-là, le club ouvrait la porte mondiale au football français. Le foot français a été regardé différemment à partir de ce jour-là. Donc accompagner Sainté était un honneur et une joie.
Saint-Etienne a vraiment les éléments pour être européen en fin de saison. Je crois que cet extraordinaire avant-centre Khazri peut faire la différence, entre autres, avec toute une équipe derrière. Je pense que Saint-Etienne finira devant.[/penci_blockquote]