Jean-Louis Gasset savourait ce match nul face à Strasbourg (1-1) comme une victoire. Un coaching gagnant en fin de rencontre lui a redonné le sourire, même si le coach stéphanois avoue être venu à Strasbourg pour gagner. Il a notamment apprécié l'abnégation de son équipe et sa haine de la défaite...

"L'expulsion de Subotic ? À partir du moment où l'arbitre nous dit que la vidéo indique que c'est le dernier défenseur, il n'y a pas à discuter. Ça enlève toute contestation possible. Je n'ai pas revu l'action mais de manière générale, je fais confiance aux arbitres. Maintenant ils ont la vidéo en plus pour éviter les grosses erreurs.

C'est le point de l'abnégation, du courage et du talent car il en fallait aussi pour égaliser en fin de rencontre. Même à dix et avec 30 degrés, on a subi surtout en deuxième période mais on savait qu'on aurait quelques situations de contre.
Il faut prendre des risques. On était menés 1-0, alors on a tenté le tout pour le tout. Makhtar est arrivé du Sénégal à la trêve, il a des qualités athlétiques et, comme on dit, il a faim. Dans le jeu, il manque encore de souplesse, par contre, il est assez adroit devant le but.

Il fallait être bien organisé pour essayer de ne pas prendre de but. Malheureusement c'est arrivé à l'heure de jeu et à partir de là, c'est devenu difficile. Comme il ne restait plus qu'une cartouche, il fallait attendre le bon moment pour faire notre changement. Plusieurs joueurs, comme Rémy Cabella, ont fini le match au mental mais quand vous avez des joueurs comme Khazri et Cabella, ça vous donne envie d'aller au bout des choses. Même fatigués, ils peuvent fait basculer un match sur un coup de génie.

On était venu pour gagner le match. On joue toujours pour gagner, c'est pour cette raison que j'ai commencé avec quatre joueurs offensifs. Le fait de jeu qui nous a été contraire m'a obligé à jouer un peu plus défensif. J'ai sacrifié Diony mais l'équipe a été très bien organisée et Ruffier a fait un grand match. J'ai aimé le comportement et le courage de mon équipe. Prendre un point à dix quand vous avez déjà fait deux changements à la mi-temps tient presque du miracle mais on y a cru tout le match. J'ai un groupe qui est allergique à la défaite."

Source : Asse.fr