Neven Subotic est arrivé en janvier à St-Etienne. Si le temps passé à l'ASSE est modeste, l'ex-joueur du Borussia Dortmund a cependant réussi à séduire ses coéquipiers, le staff et les supporters, tant sur le terrain qu'en dehors. Le sportif est complet et de grande qualité, et l'homme ne l'est pas moins ! Engagé dans une cause humanitaire via sa fondation, il passe une grande partie de son temps libre à apporter de l'aide aux populations d'Ethiopie en leur facilitant l'accès à l'eau potable. C'est sans trop réfléchir que j'ai souhaité profiter de l'audience de Peuple-Vert.fr pour apporter une aide à cette cause. Connaissant la solidarité du Peuple Vert, je n'avais aucun doute sur le succès que rencontrerait cette initiative, et je dois l'avouer, je n'ai pas été déçu ! En un mois, vos dons ont permis de rassembler la somme de 3272 euros que Joss Randall, notre envoyé spécial à l'Etrat, a symboliquement remis à Neven Subotic, en profitant pour lui poser quelques questions...

Encore un grand merci à tous pour votre générosité. Merci également à tous ceux qui ont relayé l'information et permis de diffuser l'appel à contribution. Le Peuple vert est une grande famille qui sait répondre présent pour les nobles causes et c'en est une.

Alexandre S. (Responsable du site)

 

Joss Randall remet un chèque de 3272 euros à Neven Subotic.

Joss Randall (pour Peuple-Vert.fr) : A quoi sert prioritairement l'argent que récolte la fondation ? En quoi ce don va-t-il aider la cause qu'elle défend ?

Neven Subotic : Avec votre campagne, vous contribuez directement à notre projet 100% WASH. WASH est l'abréviation de Water, Sanitation, Hygiene - trois besoins fondamentaux qui déterminent si l'on se bat pour survivre ou pour vivre. En donnant accès à l'eau potable et aux installations sanitaires aux écoles et aux communautés de la région éthiopienne de Tigray, nous aidons les gens en termes de santé et de prévention des maladies, mais aussi en termes d'éducation, car nous permettons aux enfants d'aller à l'école plutôt que de dépenser des heures et de l'énergie pour aller chercher de l'eau.

Comment parviens-tu à partager ton temps entre le football et la fondation ?

Mes parents m’ont éduqué dans l’idée que le travail était la valeur principale dans la vie. Et aussi qu’il fallait toujours faire passer l’intérêt collectif et l’intérêt pour les autres avant son intérêt personnel.
Pour ce qui est de partager mon temps : la vie d’un footballeur professionnel l’occupe, en moyenne, de 9h à 14h … ça laisse beaucoup de temps ! Et là où d’autres le consacrent à des loisirs, aller au cinéma, se promener, etc. moi je l’investis dans le travail pour ma fondation et pour ma famille. Sans aucun jugement, c’est juste une question de choix personnel.

Ton profil, tes valeurs, ton style semblent convenir au Peuple Vert. Comment te sens-tu au club depuis ton arrivée ?

Très bien ! Ça a tout de suite été un bon « match ». Venant de Dortmund, où les valeurs historiques et sociales sont très similaires à celles de Saint-Etienne (pays minier, où les gens travaillaient beaucoup, avec des périodes très difficiles où le football est un véritable vecteur de cohésion sociale, etc.), l’adaptation s’est faite très vite. Ici, comme à Dortmund, on « sent » très vite ces valeurs car elles sont « exprimées » et transmises de génération en génération : à travers la ferveur des supporters, dans le Stade Geoffroy-Guichard, au stade d’entrainement, mais aussi dans la vie de tous les jours, dans la rue. Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est qu’on sent aussi cette ferveur dans les stades quand nous jouons à l’extérieur, loin de Saint-Etienne, alors que quand je suis à Geoffroy-Guichard, je ne sens pas cette ferveur pour les équipes qui se déplacent chez nous.