Jean-Louis Garcia, l'entraîneur troyen, rêve de stopper la belle série stéphanoise. Rien n'est impossible, surtout que les Verts qui ont battu Strasbourg il y a une semaine doivent se rassurer sur le contenu en retrouvant de la concentration comme l'explique Jean-Louis Gasset. Troyes a le profil de la "petite" équipe qu'on ne voit pas venir et capable de jouer un mauvais tour aux verts... Méfiance donc...

Jean-Louis Garcia :  "Ce serait une immense performance de stopper la série stéphanoise. La façon dont elle a malmené Guingamp récemment et alors qu’elle a été à deux doigts de battre le PSG, en dit beaucoup sur la valeur de cette équipe. On sait que ce sera compliqué de contrarier cette grosse force de frappe de Saint-Etienne. Il faudra être hyper solidaires, rester connectés et toujours avoir cette envie de placer des banderilles. On est toujours dans nos convictions, dans nos croyances. Chaque point est précieux et il ne faut surtout pas paniquer. On doit montrer qu’on a toujours de la moëlle, de la gnaque, qu’on a la dalle et qu’on veut tout renverser. On veut cette 17e place à notre portée." (Source : Site officiel de l'ESTAC)

De son côté, Jean-Louis Gasset prévient :

"Ce sont les matches les plus difficiles à préparer. Contre Paris, je n’ai pas besoin de montrer des vidéos parce que mes joueurs savent qu’ils doivent être très concentrés. Dimanche, nous allons jouer une équipe luttant pour sa survie, qui a mené deux fois au score contre Marseille et qui aurait mérité un match nul. Il reste 5 matches et 15 points à prendre et personne ne veut descendre. C’est aussi une équipe qui nous a déjà battus deux fois même si, en Coupe de la Ligue, on ne méritait pas de perdre aux penalties.

Les blessures ? C’est le lot de tous les clubs en fin de saison. Tout le monde rencontre des petits pépins. Il faut dire que la saison a été très, très longue pour certains. On a l’impression d’avoir vécu trois saisons en une : avec un bon démarrage, un trou noir puis une remontée. Mais je suis fier d’avoir une équipe qui joue si bien au football, je demande juste à mes joueurs d’être concentrés. C’est vrai que plus la fin approche, plus on se sent proche des places européennes. Ça peut s’accompagner d’un relâchement." (Source : Asse.fr)