Jean-Louis Gasset le confirme une nouvelle fois à travers sa conférence de presse d'avant-match, son analyse est juste, lucide, posée et réaliste. En d'autres termes, le navire est confié à un capitaine qui connaît son embarcation et sait à travers quelles tempêtes elle peut résister ou pas. Du côté de Rennes, la tempêtes soufflera fort mais les Verts ont les capacité de faire face. Ils l'ont prouvé à Lyon (1-1) ou encore en l'emportant à Angers et Amiens. ces Verts-là savent voyager...
"Concernant le match nul face à Dijon, on a été frustrés, après une entame comme on l’a faite, de ne pas avoir ouvert le score. Avec notre premier quart d’heure, on aurait mérité de marquer. Le scénario partait en catastrophe mais, tant bien que mal, on a pris un point en poussant jusqu’au bout et avec le public derrière nous. On était menés au score mais, cette fois, on a pris le taureau par les cornes. On a joué haut et on a pressé.
Je n’ai pas oublié que l’on était 16e et très mal en point il y a peu de temps. Je n’ai pas la mémoire courte. Aujourd’hui, il a beaucoup plus de confiance, de sérénité, de sourires. Les supporters sont souriants avec nous. On essaye de gagner des matches en jouant au football, ce qui comporte des risques. L’objectif majeur, c’est d'avoir 42 points.
Le Stade Rennais a un groupe de talent et de très bons jeunes. Le club vient de prendre 10 points sur 12 possibles. Je pense que les Rennais ne seront pas loin du top 5 à la fin de la saison.
On a maintenu le travail offensif et travaillé la complémentarité derrière et au milieu pour être moins pris à revers. Le fait de jouer à l’extérieur va changer un peu la donne. On ne sera pas obligés de se jeter d’entrée dans l’arène pour prendre trois points. Comme à Lyon, on pourra être un peu plus dans l’attente. En février, on a gagné deux fois et égalisé à la dernière minute dans le derby. On va voir comment nos adversaires gèrent la situation. C’est difficile de prendre le jeu à son compte.
Yan M'Vila ? Je l’avais perdu un petit peu de vue, je l’ai quitté quand il avait 20 ans. Aujourd’hui, il en a 27 et il est papa de quatre enfants. Il a mûri, compris ses erreurs. Il a également compris que, nous les anciens, on parle pour donner des bons conseils. Il a de belles années devant lui. Là, il revient petit à petit à son meilleur niveau. On avait besoin d’un joueur comme lui, qui donne de la confiance à l’équipe et qui veut le ballon. Même à 50%, il met le match au rythme où il le veut."
Source : Asse.fr