L'ASSE a subi mercredi un revers qui replonge l'équipe dans une crise sportive. Alors que nous pensions la guérison en cours, les Verts nous ont offert un spectacle absolument abominable. Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est le manque de personnalité de cette équipe, à commencer par son capitaine.
Loïc Perrin aura sûrement un jour sa statue dans le musée des Verts pour récompenser sa fidélité, son parcours sous le maillot Vert, son amour du club... et puis ? Sportivement, s'il a tenu l'équipe à bout de bras durant certaines périodes de sa carrière, le poids des années et l'accumulation des blessures aidant, il ne semble plus capable de réagir. Passade ou bien signes du déclin ? Nous avons notre idée... En attendant, nous attendons de Loïc Perrin qu'il se réveille et avec lui, toute l'équipe !
Jessy Moulin déclarait à l'issue de Metz-ASSE qu'il fallait que les joueurs se parlent et se disent les choses. Les intentions sont bonnes, mais dans les faits...? Jean-Louis Gasset a admis à juste titre qu'il n'avait pas été inspiré en composant son onze de départ. Une façon également de protéger les joueurs. Mais une fois le bouclier levé pour épargner ses hommes, que font ces derniers pour enclencher une réaction, le fameux déclic ? C'est alors vers Loïc Perrin qu'il faut se tourner. Il est le capitaine historique de l'ASSE, celui qui a connu des galères et des joies dans le club. Celui qui a connu la L2 et la victoire en coupe de la Ligue ou les rencontres européennes. Il possède donc une légitimité qui ne lui est pas contestée. Cependant, Loïc Perrin n'a pas provoqué de discussion à l'heure où nous écrivons ces lignes. La crise est installée depuis des semaines mais rien ne se passe... Le navire coule et chacun se réfugie derrière des déclarations convenues du type : "Il faut que...", "On doit..."... De belles promesses de campagne qui sont déçues passée la rencontre suivante !
Nous avons critiqué il y a peu le comportement de Stéphane Ruffier, nous n'avons aucune raison d'être plus complaisant avec Loïc Perrin. Ce n'est pas une preuve de désamour mais au contraire une façon de réveiller ces hommes, de les sortir de leur zone de confort. L'un comme l'autre, capitaine et vice-capitaine de l'ASSE, se doivent de tirer l'équipe vers le haut. Et s'ils ne sont pas capable de se muer en leader de vestiaire, capables du coup de gueule pour réveiller tout le monde, alors il faut confier le brassard à ceux qui sauront le faire... Mais y'en a-t-il dans le vestiaire...?